A dos de cheval, et non d’une haridelle,
Le cœur battant au rythme de l’encolure,
Effleurant la crinière de la monture,
On se donne des ailes de l’hirondelle.
A dos de cheval, on revit. c’est normal,
Les poumons emplis de zéphyr matinal,
Les yeux comblés par un paysage idéal,
L’ouïe charmée par le clapotis du chenal.
L’étrier caressant le flanc par-dessus la selle,
Cavalier et cheval se passent de querelle.
L’animal prête son dos sachant qu on l’aime,
Mais regimbe quand on lui rosse l’épiderme.
En chevalier hissé au rang de prince,
Humant je ne sais quelle fragrance,
Qui n’aurait pas savouré cette jouissance
Au faste étalant prestance et aisance ?
Fascination mutuelle sans faux zèle
D un tandem renonçant a toute attelle,
Cœur et corps en harmonie sensuelle,
A dos de cheval, la partie est belle.
Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 01-11-2010
Moussa Ettalibi, Dr Sci.
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