Déja debout, frais, au petit matin
Avec comme éternel refrain
Une ville aux bruits citadins
Depuis un pays qui se veut souverain
A mille lieues de Gaza et des Philistins
Avec un café, les yeux dans les quotidiens
Qui palabrent de tout et de presque rien.
Mais de toutes les pages, celles que je crains
Celles des peuples qui s’entretuent en vain
Pour un obscur colonialisme antédiluvien
Baptisé par des tyrans et des vauriens
Qui ne seraient rien sans le soutien
D autres peuplades dont on se souvient
Qu elles ne militaient que pour leurs biens.
Alors que l’Islam reconnaît tous les siens
Fils d’Adam et ve, et les judéo-chrétiens
Qui défient leurs commandements anciens
En sans-cœur, rapaces et reptiliens
Loin des lois et des droits humains
Depuis Moïse et les égyptiens
Même contre les sans-abri et les citoyens
Qui se dressent encore par tous les moyens
Avec la pierre qui a bâti les murs mitoyens
Contre des pays devenus très israéliens
Munis d’armes et de leurs chefs sauriens.
Mais quand le mutisme obstiné advient
c’est a ce moment et au nom de tous les miens
Que j abandonne mon café du petit matin
Ainsi que la rance odeur de mes quotidiens
Pour aller jeter un oeil sur tous mes biens
Qui ne vaudront jamais plus rien
Sauf pour palabrer de tout et de presque rien
A mille lieues de Gaza et des Philistins.
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* Le nom « Palestine » dérive de celui des Philistins. Sous Ramsès III, les égyptiens désignaient comme « Peleset » la région que ceux-ci habitaient. une époque un peu plus tardive, la région est également mentionnée dans la Bible sous la forme « Peleshet » Dans les deux cas, le terme ne désigne qu une région centrée autour de l’actuelle bande de Gaza. (Source : Wikipédia)
Hasnaoui Mustapha