Un bol d’oxygène a été insufflé dans les veines de cette institution depuis le renouvellement du bureau de l’Association des oeuvres sociales de la Maison des Vieillards d’El Jadida. Ainsi, une nouvelle vision s’est instaurée : le bien-être des résidents avant toute chose et un assainissement de la gestion administrative et financière. Et, grâce a la compétence des membres de cette association appartenant aux secteurs de l’enseignement universitaire et collégial, de la santé et du journalisme, l’image de marque de cette maison de retraite s’est améliorée. Par conséquent, personne ne peut mettre en doute l’intégrité des nouveaux gestionnaires de cet établissement social.
L’enjeu était de taille car il fallait mener la bataille sur plusieurs fronts. Il n’y avait ni statut conforme ni règlements internes. Pire encore, la pagaille y régnait. Mais l’association a réussi a redresser la situation grâce au sérieux et a l’abnégation de ses membres. Un autre défi de la réhabilitation et de l’aménagement du bloc B, construit en 1920 et qui était dans un état très lamentable a été relevé.
Lors de sa réunion du mois de mars 2005, l’association a décidé, ainsi, de présenter le projet de réhabilitation du bloc B aux services concernés.
Abdellah Ouaski, membre de l’association (responsable du projet) et l’architecte Amina Hakimi, qui a dressé, a titre gratuit le plan du projet, a mis en exergue les finalités de ce projet de grande envergure tout en présentant des données techniques concernant la réalisation des travaux de l’aménagement de ce bloc. Par conséquent, cette initiative a été fortement appuyée par Driss Khazzani, ex gouverneur d’El Jadida. c’était la satisfaction du côté des gestionnaires de la maison des vieillards vu que ce projet, qui entre dans le cadre de l’I.N.D.H, leur tenait a coeur depuis son approbation a l’unanimité.
La réalisation complète de ce projet social devrait s’effectuer en trois étapes dans un délai ne dépassant pas les 8 mois. Le premier lot (gros oeuvres), dont la consistance était le renforcement de la structure porteuse, les travaux d’étanchéité, la création d’unités d’hébergement et l’aménagement des abords, avaient été exécuté dans un délai de 4 mois avec un co»t ouvert de 450.000,00 DH financé par le F.S.I.N.D.H.
En ce qui concerne le deuxième lot (seconds ouvres), qui comporte notamment la peinture, la vitrerie, la menuiserie en bois et métallique, l’électricité, la lustrerie, la plomberie et le sanitaire, devrait être financé par l’Agence du développement social a raison de 450.000,00 DH. Quant aux équipements (literie, tables et chaises), dont le co»t est estimé a 120.000,00 DH, ils seraient a la charge de l’Entraide Nationale.
Malheureusement, la joie des membres de l’Association des oeuvres sociales de la Maison des vieillards et des pensionnaires fut de courte durée vu que depuis la fin des travaux des gros oeuvres tout avait été bloqué sans justifications fournies. Ainsi, des résidants de la maison des vieillards avaient passé l’hiver dans un état fort critique. Pourquoi donc ce blocus subit ? Pourquoi la réalisation des travaux de finition du bloc B traîne-t-elle ? Pourquoi l’art de l’intrigue et de la conspiration bat-il son plein envers ce projet en particulier même s’il fait partie du programme de l’Initiative nationale de Développement humain et dont le dossier a été soigneusement étudié ?
L’association souhaite que la Fondation Mohammed V et le Ministère du Développement social, de la famille et de la solidarité interviennent pour que ce projet social ne reste pas en suspens ! Les résidents de la maison des vieillards méritent, a notre sens, tous les égards.
Azzeddine Hnyen
Al Bayane