Mustapha Tarik s’est éteint le mardi 23 mars 2004 en fin d’après-midi dans son domicile a Casablanca suite a une grave maladie incurable. Il a été inhumé le mercredi 24 mars 2004 dans le cimetière de Sidi Bouzid, dans la région d’El Jadida, où il est né le 2 janvier 1935.
Des personnalités politiques, économiques, ses proches, ses amis et ses voisins l’ont accompagné jusqu a sa dernière demeure.
Tous ceux qui l’ont connu de près ou de loin ont tenu a être présent a son enterrement. Sa ville natale, a laquelle il était très attaché puisqu il y revenait souvent, va s»rement le regretter.
Ce grand commis d’état a pratiquement passé toute sa vie professionnelle dans l’administration marocaine. Il a entamé sa brillante carrière dans la S»reté Nationale comme jeune officier des Renseignements Généraux. Le destin a voulu qu il soit en fonction a Agadir lorsque le 29 février 1960, est survenu le terrible séisme qui a fait 12 000 morts. Avec courage et détermination, il a participé activement a la reconstruction de cette cité balnéaire.
Son dévouement et son professionnalisme le font remarquer auprès de feu Sa Majesté Hassan II. Il est nommé Chef de s»reté de toute la région du Sud qui comprenait même la ville de TanTan. Après un passage remarqué, il a été muté a Fès où son travail a été également reconnu. Ses qualités organisationnelles et ses compétences d’homme de terrain, l’ont conduit a assurer la fonction de gouverneur dans une ville qu il connaissait parfaitement puisqu elle n’est autre que TanTan. Par la suite, il a enchaîné les provinces du Maroc. Il a géré avec autant d’intégrité que de rigueur, Settat, Tanger, Marrakech et autres. La ville ocre était la dernière étape d’un parcours bien rempli et irréprochable.
Affable et sociable, Mustapha Tarik avait le contact facile et le sens de l’humour, ces traits de caractère lui ont valu de nombreuses amitiés. Tous ceux qui l’approchaient ne pouvaient que l’apprécier a sa juste valeur. Le sport était sa grande passion. Il était l’un des pionniers du football dans la vile d’Agadir et sa région.
Son amour pour les chevaux était indéniable. Il avait un haras où il élevait des chevaux de courses. d’ailleurs, on ne pouvait pas ne pas le rencontrer dans les manifestations hippiques.
Père de deux filles et de deux garçons, Mustapha Tarik ne manquera pas seulement a sa famille mais a tous ceux qui l’ont connu.
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