To my Honey;
Ce soir une envie soudaine m a prise d’écrire, de pleurer et de rire, pour toi.
Toi qui m as fais tant souffrir, tu as habitué mes yeux a ton regard, a te voir, a te sentir, et maintenant que devant moi tu n’es plus, ils en pleurent.
Pourquoi tu me fais tant de peine, qu ai-je fais, que t ai-je fais pour que tu puisses m en vouloir a ce point.
Tu me hantes jour et nuit, toi qui m as fait, toi qui me détruis.
Je suis hélas ton prisonnier, prisonnier dans une cage en cristal, en or, en chaire et en os, dont tu es le maître et dont tu es le bourreau, le juge et l’avocat, le décideur, l’exécuteur et celui qui prie pour mon salut.
Orgueilleux, fier, courageux, téméraire, volontaire et joyeux, quand tu le veux, mais ces temps-ci tu as décidé de me mener la vie dure, très dure car tu as décidé de voir quelqu un de plus triste et plus peureux.
Pourquoi tu sacrifies ta confiance pour quelqu un qui a perdu sa confiance en lui, en ce qu il est, en ce qu il fait.
Pourquoi tu as choisi d’aller voir la beauté, l’intelligence tout cela me hante a en mourir si tu veux vraiment connaître la vérité.
Tu sais quoi, je vais te parler en toute sincérité et ce pour la première fois et probablement la seule et unique fois de toute ma vie, voila :
En vérité, a chaque fois que je te fais confiance, j avoue que tu ne m as jamais trahis, oui bien s»r sauf pour de petites futilité, on dira que la faute est humaine, mais la je te sollicite pour autre chose.
Je ne sais plus quoi faire !
Pourquoi aimer nous oblige a nous mettre a genoux ?
Pourquoi tu as décidé de me quitter, de me laisser tomber, au moment où j ai le plus besoins de toi.
Cette nuit où les étoiles brillent de tout leur éclat, dans le ciel seulement mais plus en toi, j ai décidé de m adresser a toi, de prendre mon courage entre mes dents pour pouvoir me confier a toi, de tout ce que tu me fais endurer.
J ai toujours eu besoins de toi tu ne m as jamais déçu, je t ai toujours demandé de faire appel a moi pour ce que tu veux quand tu veux, et je serais la pour toi, et la tu me laisses tomber comme un prince de son trône déchu.
Que signifierait ma vie après toi, que signifierait ma mort alors ?
Un prince n’abandonne jamais ses sujets, et surtout pas en période de guerre ;
Car la je suis en guerre contre moi, contre toi ;
Contre le temps qui passe a ne pas te voir, a ne plus te voire.
Aimer ou être libre ;
Un dilemme qui obsède mon existence sans toi, oh muse de mon âme, t ai-je perdu a jamais ?
Un prince de son trône déchu alors qu il y était serviteur de tes rêves les plus fous, les plus insensés, toi qui deviens alors mon plus beau cauchemar une si triste réalité.
Un doux rêve qui hantait mes nuit, ma vie, mes passions, ma raison !
T aimer ou me haïr, t aimer ou me bannir a jamais de moi ?
Comprendras-tu ces mots qui me font tant souffrir, qui me font tant jouir !
De ta présence si présente qu elle tend a devenir palpable du bout de mes doigts, ces doigt qui n’ont pas su compter combien mon âme t aimait, combien mes rêves te désiraient de les hanter a jamais.
Libre de choisir de vivre ou de t aimer.
Si forte est cette faiblesse qui tend a me renforcer de jour en jour, essayant ainsi de combler ta présence si absente qu elle tend a devenir une brume se dissipant avec la venue des premières lueurs du matin.
Je me sens si plein d’un vide absolu, dont je risquerai d’exploser ou de sécher comme sécherait une feuille d’été, l’hiver venu.
Peut-être suis-je le plus fou des sages, ou suis-je plutôt le plus sage des amoureux, qui préfèrerait mourir que de te voire l’aimer comme lui il t aime.
Cela est une souffrance douce et abominable, qui emporte dans l’ivresse d’un vieillard qui dans une douce brise, ou d’un vent d’est fort sa sagesse sème.
Ni foi ni loi dans cet amour que ni les infinités du ciel, ni les abysses de la terre ni les profondeurs des mers n’avaient avant nous connu.