Qui, femme ou homme, n’aime pas (faire) le beau ?
Qui peut vivre dans le désert sans eau ?
Qui veut être déconnecté de tout réseau ?
Personne n’a envie de rester au poteau.
En se fiant aux sensations de sa peau
Dans le landau, le « bébé » a bien chaud.
Une fois mis a l’aise, le glamour du beau
Souffle tantôt le froid, tantôt le chaud.
A la merci du primesaut de l’étau,
Le beau si dense a couper au couteau
Fait des vedettes aux GSM un fléau.
On en parle tout haut a chaque niveau.
L’amour du beau enflamme le cerveau
Et excite les chansonniers du caveau.
Il peut noyer certains dans un verre d’eau.
Autant garder un pied sur le radeau.
Artistes a vos plumes ou pinceaux !
Sortez votre tréteau et vos panneaux,
Dessinez ou gouachez au couteau
Mais immortalisez sans défaut le beau.
Son chic gracieux mérite fronteaux et cadeaux.
Rien ne sert de tarder ou de sonner faux.
Autant donner a la beauté son fort taux
Et, au plus vite, dresser ses plus beaux tableaux.
Sous l’emprise d’un verre de thé bien chaud
Au milieu de salons dignes d’un château,
Loin des regards moqueurs de badauds,
Le beau frétille comme poisson dans l’eau.
Tant qu il est en vie, le beau restera beau.
Une fois mort, on prisera son tombeau,
L’art de sa mise en valeur sur les plateaux
Et son aura sur cimaises et sous préaux.
Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 03-05-2011
*Dédié a Mahi Binebine et a Abdou Elaraki
Moussa Ettalibi, Dr Sci.
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