c’est finit les années de plomb, on est en pleine lumière, vous les jeunes d’aujourd hui vous avez la parole, et vous le savez très bien, un jour dans le noir, vous allez trouvé la lumière, dans l’attente vous allez trouvé un travail, le sourire, comme d’autre trouvent l’exil.
Cette citation que j ai lu ( eljadida.com ) “les portes du paradis sont ouvertes a ceux qui savent les pousser” Une fois tombé, il faut se lever, il faut aller en avant dire que je vais réussir ma vie.
C était mon cas, moi Ba – Ayouch, je sais d’ou je viens, et j en suis fier.
Oui c’était une histoire ordinaire a Mazagan, né en 1950, pendant l’occupation, et vive l’indépendance, vive le Roi.
A Sidi Bouzid, rien que mes amis, Hassani. S, Najmi B, Ouardi M, Bahbouhi A, moi, et les pêcheurs, la pêche, un match de foot, on se défoule, et c’est le retour a El jadida souvent a pied, et nos yeux font le reste avec la nature, malgré quelque fois nos ventre creux, nous avancions vers notre belle ville sur le rythme d’une chanson de vigon.
On est simplement des être humains sur la terre, mais qui veulent s’en sortir, et le temps passe.
Et soudain je me trouve de 1967 a 1976, en train de défendre mon pays, a la frontière, sahara, Skhyrat, marche verte, je repasse ma vie a l’envers, et je me vois faire des rêve, des phrase de ma ville natale El – Jadida, que j adore, et rien ne m empêchera de la voir, de la chérir, rien que la mort.
Oh! non je ne regrette rien de mon passé, je suis souvent tombé, je me suis toujours levé seul, avec cette phrase, qui a toujours résonné dans ma tête (lèves-toi et marche), tu es seul – on n’efface rien du passé; le destin me ressemble en bien, puisque il y a des années j ai détruit ce mur que j ai construit autour de moi, et je souris avec mes enfants.
Que je souhaite a tous les jeunes jdidis et du Maroc.
Ba-Ayouch – Lausanne