Le marché bien fourni cherche a panacher
Arômes, couleurs, douceurs a se pourlécher.
Les épices jonchées jouxtent l’or a cacher,
Entre autres, divers objets a rechercher.
Le monde marche, et tous les marchés, sans grincher.
Internet aidant, chacun essaie de flasher
Codes, cordons de la bourse, trous a boucher,…
En ces lieux, il faut apprendre, seul, a marcher.
Dès la sortie du marché, on nous fait marcher !
Au pas acharné, on suit le cours pour piocher
Dans des tas de cartes, celles a empocher,
moins de traîner au lieu de se dépêcher.
Au marché, arène pour qui veut embrocher,
Les agents de courtage vont jusqu a lécher
Les bottes des barons perchés sur le rocher,
Ecrasant, par la, les paumés a écorcher.
Sans femmes, qui pousserait homme a marcher ?
Un monde sans connexions est tout pour fâcher :
« Sans marché, plus de rêves, plus rien a démarcher ! ».
Alors b»cher pour défricher, nicher, bicher, !
Au souk transitoire qui tient a pasticher,
La foule penchée ne cesse de rabâcher :
« Assez de magouilles, c’est mauvais de pécher !
Lyncher la fripouille, vers le sacré, marcher ! »
P.S.: Ce poème clôt mes trois précédents poèmes.
M. Ettalibi, Dr Sci.
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