Pour coucher des vers bien rimés noir sur blanc,
Je les décode comme pour tricoter un cardigan.
Les beaux souvenirs et les photo-romans sur écran
Rappellent ma jeunesse et les bonbons fondants d’antan.
A l’image d’un couteau a peine tranchant,
Ma plume transcrit, Dieu merci, au premier rang
Les axiomes des idiomes de premier plan.
De ces vers coulant de source, voici le bilan.
Bien entendu, je m étais frotté des décennies durant
Aux écoles, labos, documents, bancs, divans, courants, …
Avec le temps, mes cheveux auraient vite viré au blanc.
Mais au point culminant, le moral n’aurait point perdu un cran.
Comme mon corps souffre un peu du poids des ans,
Je me couvre la tête et le front a l’aide d’un turban blanc.
Chemin faisant, je tente de rattraper les siestes d’un pan
De l’histoire, objet et marque de mon roman clairvoyant.
A mes ami(e)s fidèles soutenant depuis mon élan,
Je leur dédie mes meilleures et profondes pensées clamant
Avec force la paix anti-usure germant au tournant
De n’importe quelle voie fuyant le néant.
Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 05 mai 2015
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