Au sein de toute société, le transfert du patrimoine culturel subit la loi de la dialectique qui génère un nouveau mode de vie nommé communément : comportement.
En effet, les parents, gardiens de ce patrimoine veulent a tout prix le transmettre fidèlement a leurs enfants. Ils essayent ainsi de de se projeter dans leurs progénitures ; d’ailleurs comme ce la s’est produit a travers les civilisations passées. Ils tentent ainsi de sauvegarder et de se réjouir de ce qu ils considèrent comme étant leur identité.
Cependant, ce rêve pourrait être voué a l’échec, vu l’intervention d’un autre facteur dans le processus de l’éducation de leurs enfants, en l’occurrence : la rue qui a un impact considérable sur ces derniers, c’est le lieu ou ces jeunes novices sont vite tentés par l’imitation de l’autre, voisin, ami de classe ou copain dans leur façon de s’habiller, leur langage ou encore leur coupe de cheveux, bref dans leurs comportements.
Ces jeunes adolescents ont également une tendance a la paresse voire a la passivité.Ils passent un moment précieux devant l’écran, sinon dans les cybercafés ou ils s’oublient quasi totalement. A cela s’ajoute leurs gouts très prononcés pour les nouvelles vagues de musique au rythme accéléré dont ils s’inspirent et aux quelles ils se consacrent sans le moindre souci de leurs études ni de leurs avenirs précaires.
Il est évident que l’humain nait tributaire du passé et que le présent ne doit pas éliminer en lui tout cet acquis antérieur, ni le remplacer, mais il faut juste qu il le complète afin de préserver sa propre identité dans un parfait équilibre social et psychologique.
Keraoui El Mostafa
Eljadida.com