Louange a Allah ; que les éloges et la paix soient sur notre Maître, notre Prophète bien-aimé, le Messager d’Allah Sidna Mohammed Salamo Allahi Alayh.
Bonjour totut le monde !
On dit ce qu on peut, tabernacle !
Contrôles, Parlement et Parlementaires.
Inutile de continuer a penser que notre beau et généreux Maroc, est un pays de cocagne.
Les questions que tout un chacun se poses sans ambages :
1-Qui paient réèlement les impôts ?
2-Qui contrôle qui ?
3- Qui contrôle ces tripotages financiers ?
4- Qui doit contrôler ces Inspecteurs des Finances sensés avoir la force d’âme, si CERTAINS parmi eux n’inspirent pas confiance?
La ou les réponses a ces questions qui br»lent les lèvres de nombreux Marocains, sont a apporter par nos valléitaires députés Parlementaires, dont CERTAINS ont les dents qui rayent le “parquet”.
Au lieu de continuer a prononcer des paroles postiches, ils peuvent et doivent, interroger le Gouvernement en lui exigeant des réponses concretes a leurs questions, examiner son action a travers des commissions ad hoc, parfois contrôler l’emploi de l’argent public, et ce en vue de mettre a nu les Ministères, les Offices et les institutions qui “br»lent la chandelle par les deux bouts”, dans le dessin de poursiuvre juridiquement les responsables de leur privarication.
A cet effet, faut-il savoir qu un seul député dans les pays démocratiques qui se respecent, est en mesure de mettre en difficulté tout un gouvernement s’il a l’accord d’un certains nombre de députés (signature et vote d’une motion de censure; chose rarissime chez nous puisque la coalition est majoritaire au parlement (cuisine intérieure).
CERTAINS parlementaires apparemment laxistes, doivent se mettre dans la tête qu ils n’ont pas été élus pour s’absenter ou être dans les bras de Morphée (somnoler), ou encore perdre fréquemment leur temps a des bagatelles, ou enculer les mouches a longueur de réunion sous la coupole d’un Parlement, qui co»te vainement trop cher a nous contribuables.
Cette catégorie de députés qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, se lancent aveuglement dans la politique qu ils croient finalement un “job” qui paie fort bien, sont et seront toujours mis a l’index par une bonne partie de la population Marocaine qui commence a en avoir marre d’être mal représentée par des gens âgés, moins instruits dans leur majorité, moins conscicieux, plusieurs fois élus grâce a leur statut de notables dans leur localité (leur nombre est sensiblement réduit dans l’actuel parlement), où ils n’hésitent pas de faire couler de l’argent a flot (argent propre ?), pour l’achat des voix de certains citoyens analphabètes et nécessiteux.
CERTAINS de nos Parlementaires, déja impopulaires (pas tous) puisqu ils ont été élus avec un faible taux de participation, ont très peu de contact avec leurs élus, doivent constamment savoir avant tout :
1-Que l’immunité parlementaire ne confère pas tous les droits a ses titulaires (chose que certains ignorent volontairement) ;
2-Qu ils sont élus par le peuple pour être ses fidèles représentants en vue de servir d’intermédiaires entre l’ensemble de la nation et le pouvoir politique sur place ;
3-Qu ils sont la sous cette coupole a l’abri de tout « contrôle citoyen », dans une ambiance euphorique pas pour savourer leur succès dans une élection douteuse, mais plutôt pour défendre a priori les intérêts de leur circonscription, et ceux du Maroc entier qui connaît présentement des situations socio-économiques des plus moroses.
4-Comparativement a la France, pays qui nous sert malheureusement toujours de référence, particulièrement dans les domaines législatif et exécutif, et ce en dépit de plus de cinq décennies d’indépendance, les électeurs Français élisent un député pour 115.000 habitants (577 députés constituent leur Assemblée nationale qui vont co»ter mensuellement aux contribuables Français la somme de presque 4,0112 millions d’Euros soit environ 45 millions de Dirhams, chiffres de 2007).
Chez-nous, les électeurs élisent indifféremment (faibles taux de participation 37% env. en septembre 2007 et 45% en Novembre 2011); un député pour presque 100.000 habitants : 325 députés constituent la Chambre des Représentants, élus pour cinq ans au suffrage universel direct, et 270 membres de la Chambres des Conseillers (dont le rôle effectif est ignoré par beaucoup de Marocains), élus pour neuf ans au suffrage indirect avec renouvellement par tiers tous les trois ans. Cette armada de 595 députés vont co»ter aux contribuables Marocains, la bagatelle de presque 60 millions de Dirhams par mois (2007), dont CERTAINS nous « font boire le calice jusqu a la lie » pendant et durant le restant de leur mandat.
Moralité :
Nos députés Marocains sont mieux payés (2007) que leurs confrères Français pour, un rendement, une efficacité et une assiduité largement moindres.
Elmostafa ABDOUSS
Eljadida.com
