Travailler est une besogne humaine
Qui dépend d’une alimentation saine.
Au fil des jours et nuits de la semaine,
Combien ça en co»te en temps et en peine?
Quand on sait le prix d’une madeleine,
Travailler est une sacrée aubaine !
Tant que la panse n’est pas assez pleine,
c’est chose vaine de se mettre une laine !
Qu en est-il des habitudes mondaines,
Dans les luxueuses demeures urbaines,
Où les repas, servis au bord de fontaines,
Suffisent a satisfaire des centaines ?
Dans ce système pérenne, rien ne traîne.
Le travail suit une réaction en chaîne.
L’affamé, comme taureau qui se déchaîne,
Ne cherche qu a remplir le jabot sans haine !
Aussi attractive qu un domaine
Digne d’une grande suzeraine,
La cuisine est l’art de la porcelaine,
Le point focal de dimension humaine.
* 1er poème d’une série de quatre
Moussa ETTALIBI, Dr Sci.
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