Le DHJ a-t-il perdu son match de samedi contre les FAR parce que le sort en avait cette fois aussi décidé ainsi? Vraisemblablement, cette défaite manifestement imméritée, vu la bonne prestation de nos représentants jdidis et la modestie du jeu déployé par leurs adversaires, était dictée par une fatalité qui pèse souvent sur l’issue des rencontres opposant le DHJ aux FAR dans le fief des militaires.
Quelle déception que ces deux réalisations, heureuses pour l’équipe adverse, intervenues aux ultimes moments du temps dit mort de chaque mi-temps, alors que les Jdidis pensaient déja rentrer aux vestiaires avec un but d’avance ou croyaient pouvoir regagner leurs bases avec le point du nul !
Que d’occasions manquées par manque de chance, a l’image de cette magnifique balle intelligemment brossée par le maître a jouer Réda mais renvoyée par la transversale, et qui auraient pu permettre de creuser l’écart après le but jdidi d’ElAtrach ou de reprendre une nouvelle avance après l’égalisation des FAR !
Cependant, le plus difficile a digérer pour les supporters du club doukkali demeure cette inéluctable malchance qui a marqué l’exhibition du pauvre Lama, le gardien des Jdidis. Certes, il s’agit-la de deux bourdes impardonnables qu un grand nombre de Doukkalis auront du mal a oublier et qui risqueraient d’exciter, contre ce très bon gardien jusque-la irreprochable, certaines langues incontrôlables au venin infaillible (Demandez leur avis a Talib ou a Benhalib). Mais les vrais sportifs parmi le public jdidi se montreront probablement très cléments avec lui et lui trouveront bien des excuses ; car il semble que les deux erreurs en question, si monumentales qu elles soient, ne doivent être attribuées qu a des erreurs d’appréciation dues plutôt a de la malchance, et donc a cette fatalité évoquée ci-haut.
Espérons que la vie du sympathique et fidèle keeper importé du Gharb ne sera pas empoisonnée par la bile d’acariâtres mécontents et que ses habituelles interventions magistrales et décisives arracheront a ceux-ci et a d’autres de nouveaux applaudissements.
D. Abdelhak
