Quand on n’a pas le choix
Que d’ordres a observer
Que de bombes a larguer
Que de paroles a tenir
Qui appellent au pied
Des pieds devenus plats
Embarras sans choix
De battre en retraite
Sur des chaires trop vernies
Où des chairs a canon
Sous les obus de la vie
On ne se couche jamais
Car les héros meurent debout
Mais c’est toujours un choix
D avaler des couleuvres
Pour aller guerroyer
Et peindre des bannières
D un teint de bravoure
Le seul choix qui demeure
c’est celui d’essoucher
Ces piquets frontaliers
Qui fendent et lézardent
Le lustre de la terre.
Hasnaoui Mustapha
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