Avant le coup d’envoi, les deux équipes ont lu la « Fatiha » pour le repos de l’âme du père de Spagna, ex-joueur du DHJ, en présence d’un public peu nombreux. Pourtant, le plateau était des plus alléchants de la 22e journée. Pendant le premier half, les locaux ont subi la pression des visiteurs.
Les techniciens talentueux (Kalbi, Rifaei, Bouzidi) permirent a leurs coéquipiers de prendre l’ascendant sur leurs adversaires. l’ASS était plus volontaire que le DHJ. Ce dernier dornnait l’impression aux spectateurs qu il n’avait pas d’ambition : son jeu était très décousu.
c’est vrai que le DHJ était privé des services de Daïfi, Rebiez et Kharbouche a cause des blessures, mais il ne faut pas oublier que l’ASS a été handicapée aussi par l’absence de deux essentiels piliers de sa ligne d’attaque. Les Slaouis ont jeté toute leur force dans la bataille profitant des imprécisions des coéquipiers de Reda.
Juste avant la pause et après quelques bons enchaînements, les poulains de Khiati et Driss Marbah trouvèrent enfin la brèche a la suite des belles prestations de Kabli. Ce dernier a servi intelligemment Rifaei qui n’avait qu a pousser le ballon dans la cage de Lama.
Sermonnés a la mi-temps, les locaux allaient, petit a petit, retrouver un peu de tonus, mais sans jamais produire leur vrai jeu. c’est pourquoi ils ratèrent stupidement deux franches occasions de scorer (Arrafi a la 46e mn et Saâssaâ a la 66e mn). Ainsi Talib a-t-il vite réagi en incorporant Erraji a la place de Dardani.
Le jeu s’équilibra alors et l’on assistait a des actions dangereuses de part et d’autre. Le DHJ marqua le but d’égalisation a la 71e mn par le biais de Nadir après avoir été servi sur un plateau d’or par Erraji.
Vexés, les hommes de Khiati réussirent a reconquérir le camp des locaux sans jamais avoir la chance de venir a bout du keeper jdidi, Lama.
Les locaux, eux aussi, n’ont pas parvenu a tromper la vigilance du gardien slaoui Bennouna surtout pendant les trois dernières minutes.
Les Jdidis ont terminé cette 22e journée sur une fausse note alors que les Slaouis ont montré un visage séduisant et méritaient en toute logique d’être épaulés par toutes les potentialités de la ville de Salé.
Abdelmajid Nejdi
Lematin.ma
