N ayant pu accéder au terrain par la grande porte, généralement réservée aux membres du comité, journalistes, notables et autres m as-tu vu, le nouveau scribe que je suis devenu s’est résolu a payer sa place comme tout le monde. Trente dirhams m ont co»té une place dans les tribunes, au milieu de la masse qui n’était pas du tout silencieuse, très bruyante même.
Premier constat : 1- la pelouse est dans un très bon état et ce, malgré la bourrasque qui s’est abattue sur la ville a 3 heures du matin. 2- l’ambiance est morose malgré le parcours sans grande faute de l’équipe jdidie et les trois points de victoire du match précédent, arrachés aux poulains de Badou ZAKI au sein de la ville rouge.
En lever de rideau l’équipe du DHJ juniors a perdu contre l’OCS 0-2, une équipe safiote junior, épatante de fraîcheur.
La première image qui m a interpellée en ce début du match DHJ#IRT est une banderole signée du nom d’un mystérieux collectif : « les GREEN BOYS », écrite en français et dont on lit en grands caractères : VIRAGE ANORMAL. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un message clair-obscur !?? Inutile de s’y attarder, par moments, on en arrive a se demander ce que cherche vraiment une partie du public .Le match commence a 14h30 mn sur un rythme équilibré, La balle circule surtout en milieu de terrain et les jdidis sont méconnaissables par rapport a leur dernière sortie, excès de confiance peut être ? A la 28° minute RIDA RIYAHI, meneur incontesté du DIFAA faillit ouvrir le score, son tir est sauvé par la lucarne. Attaques répétées des locaux a la 29°, 32°, 39° et a la 40° minute. Et contre le cours du jeu un centre de l’aile droite permet a EL ARAFI (avant-centre de l’équipe tangéroise et ex-DHJ) de marquer un beau but de la tête a la 45° minute de jeu. Les deux équipes gagnèrent les vestiaires sur le score de 0-1, score qui attisa la colère d’une partie du public qui s’en prit directement a l’entraîneur de l’équipe, ABDERRAHIM TALEB.
En deuxième période l’équipe doukkalie, changement de tactique oblige, se résolut a attaquer a outrance afin de rétablir la parité. De nombreux tirs cadrés venant de MOUSSA SOULAIMANE et de l’excellent ROBIZ, toujours égal a lui-même. A la 82° minute, un centre de la droite permît a CHENGUITI, entré une minute auparavant de marquer de la tête. Ce but est venu rassurer momentanément le nombreux public venu encourager le Difaa. Les coéquipiers de RIDA RIYAHI se ruèrent vers le camps adverse, s’exposant aux contre attaques tangéroises, mais le score resta inchangé et les deux équipes furent séparées sur le résultat de l’égalité 1-1.
Le public jdidi est appelé a encourager son équipe au lieu de réprimander les joueurs et l’entraîneur. l’équipe a certes manqué de réalisme en début de partie, certains avancent le manque de confiance et la crispation qui caractérise certains joueurs qui préfèrent briller a l’extérieur, donner le meilleur d’eux-mêmes loin des mauvaises langues: il est certes admis que « nul n’est prophète dans son pays ». Le public doukkali a trois raisons d’être fier de son équipe :
– Le DHJ est 2° au classement du championnat
– l’équipe entraînée par TALEB joue un football collectif, propre et de qualité
– Le groupe bénéficie d’une forme athlétique et une condition physique irréprochables. Alors de grâce, laissez le staff faire correctement son travail.
A bon entendeur, ecoute!
Tarik BOUBIYA – El jadida