La santé n’a pas de prix, mais elle a un co»t terrible. La maladie a des répercussions importantes et parfois désastreuses sur plusieurs plans: la santé physique et mentale. Le budget de l’état, de la société et de la famille.
La détérioration de l’équilibre social de la famille, la diminution voire la suspension de l’activité professionnelle de l’intéressé. Tous ces facteurs ont un impact sur la vie du malade, de la famille et de la société. Une société saine est le reflet de citoyens sains. Je vais essayer de faire une approche citoyenne, la plus simple possible pour que tous les diabétiques soient touchés et sensibilisés au terme de mon article, sur la prise en charge du diabète au mois sacré de ramadan. Cet article sera composé de plusieurs paragraphes qui seront édités chaque semaine. Mieux vaut prévenir que souffrir et mal guérir.
(1ère partie)
Le verset 183 de la sourate du saint coran (ALBAQARA) explique le but du je»ne du mois de ramadan: c’est d’atteindre, la piété avec comme moyen, un COMPORTEMENT influençant l’âme .Le je»ne pendant le mois de ramadan est l’un des piliers de l’islam. Mais, il y a des exceptions, parmi les quelles, les personnes malades.
Dans notre article, nous allons nous concentrer sur le diabète, ses complications et le ramadan. ” vous les croyants! On vous a prescrit assyame (le je»ne) comme on l’a prescrit a ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété” Sourate Albaqara , verset 183. “Que celui d’entre vous qui se trouvera malade ou en voyage, je»nera plus tard un nombre égal de jours” Sourate Albaqara, verset 185. Le prophète avait dit également: “Dieu aime que ses permissions soient exaucées, comme il aime que ses volontés soient exécutées”. Je ne suis pas spécialiste en théologie, pour me pardonner de cette petite approche religieuse.
Le diabète est une maladie métabolique chronique qui expose le malade a des complications, dans la plupart des cas, irréversibles. A moins que le malade, consulte régulièrement son médecin et suit avec rigueur les mesures hygièno-diététiques ainsi que son traitement médical. La lutte contre le diabète doit être axée beaucoup plus sur la prévention que sur le traitement. La prise en charge du diabétique par les professionnels de santé, a pour but, la sensibilisation sur la maladie diabétique, l’apprentissage du malade a sa propre prise en charge sous le contrôle de son médecin de famille. Ce dernier orchestrera le suivi de la maladie diabétique, en collaboration avec tous les spécialistes concernés par cette pathologie: Diabétologue, cardiologue, ophtalmologue, podologue, neurologue, néphrologue, gynécologue, obstétricien, pédiatre, chirurgien, psychologue, psychiatre, andro-sexologue…etc. Une bonne prise en charge du diabétique retarde et même évite les complications. Il n’y a pas un seul diabète. Chaque diabétique est un cas unique, avec une approche médicale particulière.
En médecine ambulatoire, presque tous les diabétiques insistent et essaient de forcer la main du médecin, pour faire le je»ne pendant le mois sacré de ramadan.
Au cours des prochains paragraphes, je vais essayer de faire une approche du diabète, ses complications et la conduite a tenir du diabétique au cours et vis a vis du mois de ramadan.
Dr Fardane Bouchaib
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Dr Fardane Bouchaib
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