Abdellah Dibaji ouvre son atelier de peinture. Après avoir pris l’habitude de travailler dans l’espace a la campagne qu il louait, l’artiste a préféré se rapprocher du centre ville d’El Jadida près de son lieu de résidence. « J avais besoin de cet espace pour pouvoir travailler dans le calme et en même temps le rendre accessible a mes amis et amateurs de l’art », déclare Abdellah Dibaji. c’est dit. l’artiste a conçu cet espace comme un lieu de rencontres et non pas comme une galerie où les artistes seront exposés et commercialisés. « c’est un atelier, il ne s’agit nullement d’une galerie », rectifie cet artiste-peintre. l’atelier Dibaji aura, comme objectif, d’animer la vie culturelle d’El Jadida où habitent et travaillent plusieurs artistes contemporains connus et reconnus de la scène plastique au Maroc. «J aimerais organiser dans cet espace des rencontres avec des écrivains, des poètes et des, intellectuels de tout bord pour créer une sorte de plateforme de réflexion », confie Abdellah Dibaji dans des propos au Soir échos. Le concept est clair dans l’esprit de l’artiste mais pour l’instant rien n’est encore concrétisé.
«J attends d’établir le programme avec quelques associations de la ville pour pouvoir lancer les activités », précise l’artiste. Pour l’instant, l’espace est la, ouvert au grand public. Sur les murs sont accrochés ses tableaux et ceux de quelques uns de ses amis, eux aussi artistes-peintres de la ville. l’artiste considère qu il est important d’entretenir une proximité avec son lieu de vie. Tout en préservant un certain détachement « Il est important de préserver la vie conviviale qu on a avec sa famille dans son chez-soi et de ne pas être trop loin de son atelier », souligne Abdellah Dibaji. Ce dernier ajoute que lorsque le fait de travailler dans un atelier en pleine campagne avait ses avantages et ses inconvénients. « A la campagne c’était calme, je pouvais travailler tranquillement mais l’inconvénient c’est que j étais très loin de la vie sociale ».
Abdellah Dibaji ne veut être déconnecté complètement de la ville. Après sa cure de quiétude en pleine campagne, il décide donc de débarquer en pleine ville et d’affronter la société. l’artiste compte lentement installer la marque de fabrique de cet atelier. « Il faudrait que les gens comprennent que cet atelier est un lieu de rencontre, on peut y organiser, de temps en temps, des expositions collectives, mais je précise que ce n’est pas une galerie ».
Cette action de Abdellah Dibaji vient en complèmentarité des échanges culturels déja réalisés entre l’artiste et plusieurs Association en France, pour objectif d’échange artistique entre les artistes marocains et associations, institutions, organisme et même des artistes de l’autre monde, et de les inviter a s’investir dans l’animation de la scène artistique a El Jadida.
Qods Chaba
Le soir echos
