Il fait froid, le temps un peu flou,
En attendant la fleur de coucou,
La djellaba vaut peut-être un sou,
Mais elle est plus précieuse qu un bijou.
Avec beauté, elle résiste a tout.
Son capuchon effleurant la joue
Et son tissu chaud et doux
Rappellent qu ils sont par-dessus tout.
Ainsi, la djellaba joue son va-tout,
Mais préserve juste le corps et le cou.
Flanquée de poches a larges bouts,
Elle donne au modèle, assis ou debout,
La classe qui se marie a tous coups,
Quels que soient le genre, la taille et partout,
Même la où il y a d’énormes remous.
Par temps de froid glacial et de raout,
Que ferions-nous sans ce boubou ?
Nous aurions rouillé comme un clou !
La djellaba, avec ou sans burnous,
Reste la coqueluche des nounous.
Aux tisserands et tailleurs faisant leur trou,
A toutes les figures de proue,
Je dis bravo et merci beaucoup
D avoir su cacher nos dessous !
Merci de nous vêtir avec art et go»t !
Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 12-12-2012
Moussa Ettalibi, Dr Sci.
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