Les agriculteurs bénéficiaires du projet d’aménagement de la zone bour Sahel des Doukkala (cf.www.leconomiste.com) sont on ne peut plus satisfaits. l’introduction de nouvelles technologies en matière d’agriculture a, en effet, de quoi les contenter. c’était lors d’un atelier de validation des résultats de recherche qui a été organisé récemment a Zaouiat Saîss (Province d’El Jadida) par l’Ormvad en collaboration avec le Centre régional de la recherche agronomique de Settat.
L’atelier a connu la participation d’une soixantaine d’agriculteurs, d’une douzaine de chercheurs du centre et des techniciens de l’office. Au terme des travaux, les agriculteurs ont montré leur satisfaction quant a l’apport du projet d’aménagement de la zone sur les plans agricole, social et économique.
Le programme de recherche adaptative a été mené dans le cadre d’une convention signée avec l’Ormvad sur une période de six ans. Les travaux ont débuté par la réalisation d’un zonage agro-écologique qui a permis la distinction de quatre zones différentes selon le relief, le type de sol, la nature pierreuse et les activités agricoles. Par la suite, un diagnostic du Sahel des Doukkala a été établi en vue de caractériser les systèmes de production.
Le programme de recherche a également porté sur les thèmes relatifs au test d’adaptation de variétés de céréales d’automne.
Ainsi que sur un test d’un paquet technique approprié pour améliorer la production des légumineuses alimentaires et sur les essais d’introduction de mélanges fourragers et des essais d’adaptation d’espèces de plantes aromatiques et médicinales.
De plus, le programme a porté sur les essais d’introduction de variétés de maïs et de céréales fourragères ainsi que sur l’utilisation des blocs alimentaires dans l’alimentation du cheptel. Et enfin, sur le traitement de la paille a l’urée.
Les principaux résultats des travaux de recherche, réalisés dans la zone du projet, ont fait l’objet d’une large diffusion auprès des agriculteurs. Soit a travers un programme de démonstration des nouvelles technologies retenues, soit a travers la multiplication de journées d’information et de formation des producteurs.
Mohamed RAMDANI
Leconomiste.com