DOUX MOMENTS
A celle qui a bercé mon cœur de tant d’espoirs qu a la fin,
n en pouvant plus d’attendre, je suis parti
Dans le bleu de la mer, je revois ton visage
Et mon cœur attendri lui présente un hommage.
Mon ciel reprend l’éclat des journées de lumière,
Quand le printemps est la, quand la joie est entière.
Je chante alors mon ode, le zéphyr la reprend
Puis l’écho alangui, tendrement me la rend,
Et couvre le murmure des vagues plaintives
Qui pleurent ton absence dans les bras de la rive.
Doux moments que je passe a l’ombre de mon rêve,
Dans la paix croissante d’une journée qui s’achève
Laissant très loin derrière des regrets plus sombres,
Des désirs avortés, des peines sans nombre !
Tandis qu a l’horizon le firmament se pare
De ses plus beaux habits pour charmer mon regard,
Mon rêve se poursuit comme une belle histoire,
Dans les bras bienveillants de la brise du soir.
” Je vogue au gré du vent, vers la rive lointaine,
Dans des douceurs nacrées a la magie certaine,
Où le désir me pousse, où un bonheur immense
Couvrira notre étreinte de sa magie intense.
J entends dans le lointain ton appel de sirène
Et ne peux résister au charme qui m entraîne
La où la nuit sans fin s’étale au clair de lune,
La où toutes les peines s’envolent une a une.
Pour moi le temps s’arrête, il n’y a pas urgence.
Qu il est doux de rêver dans l’oubli du silence,
De revoir ces instants imprégnés de tendresse
Que l’espoir nourrissait, entretenait sans cesse
Du velours d’un regard, de l’éclat d’un sourire,
De rendez-vous parfois manqués et de soupirs.”
Sous l’emprise du rêve, je n’entends pas la nuit
Discrètement venir. Le temps, alors, s’enfuit
Et me laisse en partant des bribes de silence
Que la mer agitée, de temps en temps dispense.
Alaayyadi
El Jadida.com