Ses ancêtres auraient migré d’aire en aire
Troquant leurs lance-pierres contre l’araire
A la recherche d’une terre hospitalière
Où l’entraide serait héréditaire.
De par son caractère de bonne mère
Douce, elle était pour moi la première.
Rien qu en pétrissant des pommes de terre,
Le lait sortait de sa main nourricière.
Amie des démunies et des écolières
Elle prenait soin de la malle arrière.
l’écoute et en bonne conseillère,
Elle attendait, toujours prête, derrière.
Devant sa théière ou sa cafetière,
L’hospitalité lui était familière.
Décence et art de sa chevalière
Avaient une tournure particulière.
Consciente de son rôle de passagère
Et de messagère éphémère sur terre,
Elle n’oubliait personne dans ses prières
Au milieu des ténèbres sans lumières.
Mon père nous a inculqué l’amour du labeur.
De tout, ma mère nous a offert le meilleur.
Saurions-nous transmettre cela sans erreur ?
Nos descendants retiendront-ils tout par cœur ?
Depuis que la mort a emporté ma mère
La vie, f»t-elle sucrée, devint amère.
Je continue a la pleurer mais j espère
tre celui dont elle aura été fière.
M. Ettalibi, Dr Sci.
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