Le technicien algérien, Abdelhak Benchikha, vient de déposer ses valises dans la capitale des Doukkalas. l’ex-entraîneur des Fennecs qui a déja coaché le Club Africain, avec lequel il a été sacré champion de Tunisie avant d’entraîner l’Esperance de Zarzis et le Mouloudia club d’Alger, découvre pour la première fois le championnat du Maroc où il va entraîner le Difaa d’El-Jadida avec pour objectif de redonner du tonus a un club qui a échappé de justesse a la relégation la saison dernière.
Le Matin : Pourquoi avoir choisi le Difaâ d’El-Jadida ?
Abdelhak Benchikha : Pour vous dire la vérité, c’est par un pur hasard. Fouad Maskout, qui se trouve être ami avec le président du Comité olympique algérien, m a convaincu de venir entraîner le Difaâ. J ai accepté la proposition et en 48 heures tout a été réglé.
Le Difaâ a connu de gros problèmes de gestion et a failli même perdre sa place parmi l’élite. Cela ne vous effraie-t-il pas ?
Vous savez, le métier d’entraîneur est parsemé d’emb»ches et de défis. J ai, en effet, entendu dire que le Difaâ a connu depuis trois ou quatre ans quelques problèmes, mais, pour être franc, je ne possède que les repères de la saison écoulée. Je sais en effet que le Difaâ a terminé en neuvième position avec 5 défaites a domicile, sixième mauvaise défense (32 buts encaissés) et dixième attaque (28 buts inscrits). Mais c’est un challenge qui m intéresse énormément. Je suis venu ici pour m atteler a ce que l’équipe soit compétitive et qu elle atteigne un autre palier.
Avez-vous une idée de l’effectif ?
Non, pas grand-chose individuellement sur les joueurs. Je vais les découvrir au fur et a mesure et j essayerai de voir les besoins de l’équipe.
Allez-vous laisser partir Hadraf et Karmass ?
Ce sont deux maillons forts de l’équipe. Et comme je me suis mis d’accord avec le comité de garder l’ossature du groupe, il ne sera pas question de libérer qui que ce soit. Au contraire, il me semble qu il faudrait même penser a se renforcer. Mais cela on le verra après.
Avez-vous prévu des matches amicaux ?
Bien évidemment. Nous avons encore 5 ou 6 semaines pour nous préparer. Nous allons essayer de monter la charge graduellement.
Quel objectif avez-vous fixé avec le comité ?
Jouer entre la première et la cinquième place. Je sais que nous avons monté la barre très haut, vu les grosses écuries du championnat, mais je pense que c’est la seule façon de transcender le groupe. Nous allons pousser les joueurs a beaucoup plus d’ambition et de détermination pour que nous atteignions, ensemble, une autre dimension.
Mustapha Abou Ibadallah
Le Matin