GABRIELLE Boiselle, Mustapha Meskine, Gérard Bayssière et Mohamed Jmahri, tous artistes photographes, exposent a la galerie Chaïbia a El Jadida jusqu au 26 juillet sur le thème choisi de la fantasia.
c’est la galerie Fan Dok qui organise la manifestation, en collaboration avec la délégation du ministère de la Culture a El Jadida. «Cette exposition coïncide avec le Moussem de Moulay Abdellah Amghar. Ce Moussem a toujours rendu hommage au cheval et a la fantasia et une exposition de photographies de fantasia nous a semblé bienvenue a cette occasion», indique Hakima Lebbar, patronne de la galerie Fan Dok a Rabat. Cette dernière a d’ailleurs réalisé, au cours de ces dernières années, plusieurs expositions sur le thème du cheval et de la fantasia. Pour cette édition, l’artiste Mohamed Jmahri vient rejoindre les trois autres photographes qui ont exposé ensemble leurs travaux a la galerie Fan Dok en mars 2009. l’on retrouve donc Gabrielle Boiselle, photographe équestre allemande.
Gabrielle était journaliste, mais elle a changé de métier pour ne s’occuper que de photos. Elle a une vingtaine de chevaux a elle, tous élevés comme ses propres enfants, et elle fréquente des écuries dans le monde entier: Etats-Unis, Espagne, Hongrie, Mongolie, Irlande et Maroc. En 1984, la photographe édite son premier calendrier, «Fascination», sur le thème des chevaux arabes. Depuis, ce calendrier a été rejoint par une trentaine d’autres, sans oublier les livres, posters, cartes postales, et autres, qui font aujourd hui la notoriété des Editions Boiselle.
Mustapha Meskine est un photographe professionnel, né en 1966. Depuis 2004, sa carrière photographique a été jalonnée tous les ans de prix au niveau national et international. En 2008, il obtient le Grand prix de la National Geographic Society. Le jury a été immédiatement frappé par l’énergie que dégage son travail photographique. Ses oeuvres font partie de plusieurs collections publiques et privées.
Gérard Bayssière, artiste photographe français, a présenté sa première exposition a l’âge de 17 ans a Fès, c’était des dessins et fusains. Après plusieurs années dévouées a l’image, son regard est devenu plus précis et plus sélectif. En utilisant l’étendue des possibilités de la technologie numérique, le témoin a laissé la place au créateur, le reporter a l’artiste.
Quant a Mohamed Jmahri, il est photographe professionnel depuis 1981. Il a plusieurs expositions a son actif, notamment a El Jadida, Marrakech, Ouarzazate et Azemmour. Il est curieux des traditions culturelles et passionné de fantasia.
Nadia BELKHAYAT
L’Economiste