Mais que se passet-il au Mazagan ?
Rien ne va plus aujourd hui entre le bureau syndical et la direction générale. Les rapports entre les deux parties observent une dégradation rapide et irrésistible. Chacune campe sur ses positions et chacune croit dur comme fer avoir donné le maximum possible.
Devant la situation de statuquo qui prédomine en ce moment, nous avons jugé utile de vous livrer le point de vue des uns et des autres en toute neutralité et tout en vous laissant seuls juges.
Concernant la direction du complexe, elle souligne que le port du brassard le 23 et 24 mai, suivi d’une journée de grève le 25, sont des actions totalement gratuites et non justifiées et jouent en défaveur des intérêts de Mazagan et des employés eux même.
Mazagan a le mérite d’avoir crée 1500 employés dont plus de 800 sont issus de la région Abda-Doukkala. Le nombre des emplois sous-traités est de 270. Les emplois indirects sont au nombre de 2000. Sans oublier de citer les 475 employés qui ont bénéficié d’une promotion interne.
A cela s’ajoute le transport, la cantine, la couverture maladie, la retraite maladie
En dernier lieu, Mazagan souligne l’importance du budget alloué a la formation du personnel et qui a été de 12 millions de dirhams en 2010 et qui sera de 10 millions de dirhams a fin 2011.
Mais le bureau syndical rétorque que toute cette myriade d’avantages ne vaut pas un clou devant les licenciements abusifs et donc la non stabilité de l’emploi.
Comment dans ces conditions, penser a l’avenir, a bâtir une famille, quand le présent est instable ?
Dans quel état moral et psychique, peut se sentir une personne qui a quitté un premier travail pour rejoindre Mazagan et qui est entrain de découvrir aujourd hui qu elle peut être éjectée a tout moment dehors ?
Vrai que Mazagan a crée des postes de travail, mais les meilleurs d’entre eux vont a des européens souvent moins diplômés que les marocains qu ils commandent. Pourquoi ?
Voila en toute neutralité les avis des uns et des autres. Un jeu dangereux de tire a la corde dont les deux parties peuvent y laisser des plumes.
Vivement l’engagement d’un dialogue responsable.
Abdellah hanbali
Eljadida.com
