Le stress de la vie courante, la peur
Folle du vide et de son horreur,
La présomption du signe avant-coureur
Du bonheur n’ont ni odeur, ni couleur.
Pourtant les gens misent gros sur le pur bonheur
En pratiquant des recettes faisant fureur.
Hélas ! La volupté comptant sur l’ardeur
Ne peut déborder de santé sans erreur !
Y a-t-il bonheur a défaut de santé ?
Que vaut-il en l’absence de démocratie ?
Pourra-t-on parler de qualité de la vie
S il n’y a ni richesses, ni sécurité ?
Etre bien dans son berceau, sa peau, son cerveau,
Prier, aider, se contenter d’un verre d’eau,
Partager le peu et le trop comme un barbeau,
Y a-t-il, dans la vie, mieux comme cadeau ?
Le jour où sera humanisée la société,
Le jour où tout passera par l’université,
Le jour où on bannira toute futilité,
Ce jour la, nous serons comblés de félicité.
Moussa ETTALIBI, Dr Sci., Rabat le 04-11-2010
Moussa ETTALIBI, Dr Sci.
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