La nouvelle Moudawana du code de la route, au début de son application, faisait la Une des médias. A tort ou a raison, tout le monde en parle, critique donne son point de vue. Cette dernière s’ouvre et se referme sur un arsenal se pénalités relatives aux différentes infractions éventuellement commises. Des pénalités qui inquiètent les conducteurs qui se soumettent aussitôt au nouvelles lois de rigueur, de crainte de se retrouver derrière les barreaux.
Un moment après, son impact coercitif et contraignant s’éclipse, l’ anarchie routière émerge a la surface et prend de plus en plus d’ ampleur. Nous assistons de nouveau au retour des vielles habitudes, aux infractions entrainant dégâts et victimes innocentes. Nous constatons avec amertume des folies de conduite : des dépassements la ou les panneaux de signalisation l’interdisent catégoriquement, des stationnement dans des lieux et positions inacceptables, un non respect du stop et du feu tricolore. l’excès de vitesse accompagné d’une musique assourdissante est de plus en plus fréquent. l’arrêt brusque et sans signalement préalable est une pratique quotidienne, le long des artères. Le faufile ment des des petites citadines au milieu des carrefour se fait sans respect de la priorité. Le grand vacarme des klaxons près des hôpitaux et cliniques dénotent le comportement hypertendu des chauffeurs. De même que les petits véhicules roulent a la merci des géants : camions et bus entre autres, qui occupent un grand espace et marginalisent le reste.
Pendant les heures de pointe, la tension augmente d’un cran. Les conducteurs se pressent de filer laissant la priorité au second plan. Ils leur suffit de se glisser juste un peu en avant pour pouvoir se frayer une issue et forcer leur passage avant les autres.
Les utilisateurs des deux-roues constituent un modèle a part. Ils négligent l’utilité du code de la route. Ils exécutent des dépassements a tort et a travers, a gauche comme a droite. Ils interceptent également des raccourcis pour passer d’un sens voire d’une artère a l’autre.Ainsi, ils dérangent énormément les automobilistes.
constat fait de la situation, fallait – remettre en question le contenu de la Moudawana qui a imposé discipline et rigueur aux usagers de la route ? Ou plutôt agir sur la psychologie des conducteurs de façon a modifier le comportement routier ?
Keraoui El Mostafa
Eljadida.com