Il n’y a pas d’art propre et d’art sale, il n’y a qu un seul art.
c’est absurde, vous n’arrivez pas a assimiler que : Le fait de se servir du jeu du corps et des scènes charnelles dans le cinéma et dans le théâtre, ce n’est qu un symbole et une fiction. Montrer un bout de sein, se livrer a des étreintes sensuelles, ce n’est la qu un voyage poétique et une virée vers le monde des métaphores, au dela de la chair et de sa présentation physique. Le corps humain ce n’est pas seulement un morceau de viande bourrée de désirs érotiques et sexuels. Il ne faut pas trop zoomer sur ces futilités. En plus, il n’y a pas de mal a déverrouiller les cadenas des tabous (surtout sexe et religion) qui sévissent dans la société marocaine. Un rêve n’a pas de garde-fous, point barre.
Telles sont les thèses de nos valeureux donneurs de leçons d’art. Surtout ne leurs parler pas de valeurs, d’éthique, de pudeur ou de morale. Et faites gaffe a l’introduction de la religion dans ce débat. Pour eux, l’art est avant tout liberté et fantaisie. Pas de limites, pas de règles et pas de lois. Et si vous n’aimez pas leurs œuvres, vous n’avez qu a rester chez vous, c’est aussi simple que cela.
Personnellement, je ne sais pas pourquoi on a placé, dans le dictionnaire, des mots bizarres comme : Pudeur, respect, éthique, règle, etc… Certes, on a le droit de spéculer sur leurs significations, leurs usages, leurs limites d’utilisation et leurs raisons d’être. On peut même élaborer une théorie du complot selon laquelle ces vocables ont été introduits par des intégristes ou d’obscurantistes, pour dresser des barrières a la création artistique. Tout est possible, pas vrai ?… Mais, qu on le veuille ou non, ils ornent notre trésor linguistique et ils hantent notre train de vie.
Comme le jargon religieux réveille l’effroi et engendre les frissons, je vais faire appel a la philosophie, pour m arrêter sur la citation d’André Comte-Sponville, sur le mot «valeur » : « Le jour où plus personne n’aimera la vérité, elle aura cessé par la même d’être une valeur. Mais n’en sera pas moins vraie pour autant ».
Au lieu de parler de propreté et de saleté, je préfère dire : Il y a un art qui parle a l’imaginaire pour l’élever et un art qui caresse l’instinct pour l’enfermer dans ces désirs et plaisirs les plus primitifs. A nous de choisir.
D ailleurs : « Un art visant a déranger et briser des tabous moraux, ce n’est pas de la beauté mais de l’originalité » Roger Scruton.
Pour l’anecdote, Freud a défini l’art comme un «royaume intermédiaire» entre la réalité qui interdit la réalisation du désir et le monde de l’imaginaire qui l’autorise sans l’incarner. Grâce a ses dons particuliers, l’artiste donne forme a sa vie fantasmatique, a ses désirs érotiques les plus enfouis. c’est une analyse parmi d’autres !!!!!
Jawira.a
Eljadida.com
