L Art pour l’Art!

D après mes modestes recherches, passionnantes aussi sur la peinture, j ai constaté que ce domaine de l’art plastique a besoin d’un assainissement, voire d’un criblage.

Je vois que n’importe qui peut devenir, du jour au lendemain, un artiste plasticien dans ce pays. Alors, je ne sais même pas les normes sur lesequels nous nous basons pour dire que cette personne est une vraie et grande artiste surtout pour Monsieur tout le monde qui n’a pas encore les armes cognitives pour juger ou évaluer une oeuvre d’art.

Je ne sais même pas qui distribue cette carte d’artiste- peintre. Est-ce le ministère de la culture ?! c’est la raison pour laquelle certains artistes-peintres naissent et meurent encore jeunes dans ce domaine.

Vraimentc’est une armature désordonnée. Nous avons besoin d’une codification si nous pouvons parler sérieusement et correctement sur l’art au Maroc.

Certains peintres refusent même de citer les noms des autres collègues du fait qu ils se considèrent comme seuls les meilleurs sur la carte artistique.

D autres, lorsque j ai parlé avec eux sur les pionniers de l’art contemporain au Maroc, m ont posé la question : « sur quoi tu parles et qu est-ce qu ils font ces hommes-la ? »

D autres ne s’intéressent qu a l’argent et comment être célèbres et par n’importe quel moyen.

Avant de jeter un coup d’œil sur ce domaine, je me suis dit un jour que je peux combiner un nom et un prénom et j obtiendrai un nom d’un peintre marocain. c’est vrai, les peintres marocains sont nombreux, mais sont rares qui méritent le badge d’artiste.

D après mes visites a certaines galeries a Casa, Rabat, Marrakech, El Jadida et a Azzemour, j ai constaté que peu d’artistes qui puissent prendre la relève. A titre d’indication, nous pouvons citer, concernant la nouvelle génération bien s»r, que Mahi Benbine, Amine Demnati, Abdelkebir Rabi , André El Baz, Nawal Sekkat (Je m excuse pour les autres vrais artistes). c’est pourquoi quand j ai décidé de participer a un colloque international en Tunisie qui aura lieu en ce mois, je n’ai pas hésité entre le choix des peintres marocains, et voila j ai choisi de parler de la peinture de Gharbaoui et Saladi.

A cet égard, quand j ai dit a certains peintres que j ai discuté mon mémoire avec un critique d’art « X », ils m ont dit que je n’ai pas choisi la bonne personne. Chacun m a conseillé d’aller voir un tel ou tel critique. J ai constaté (je constate toujours) que même le choix des critiques d’art et ceux qui se considèrent comme des historiens d’art nécessitent aussi une remise en question et les chercheurs pour ne pas oublier il y a des parasitaires partout alors !

Ai-je tort d’avouer cela ?! Je ne sais pas vraiment je ne sais pas

Najat Zouadi
Eljadida.com

Auteur/autrice