Un chant d’oiseaux gais
Qui dans mon rêve résonnait,
Me réveilla a l’aube d’une journée.
Une image qui me revient
Chaque fois que je me souviens
De ces temps, de cette ville
Où mes désirs se comptaient par mille.
Me voila maintenant a l’automne de mon âge,
Malmené par les malheurs, par les outrages.
Dépaysé parmi des gens
Qui ne connaissent que l’argent.
L’argent est pour ces méchants
Une arme a double tranchant
Qui procure au profane comme au savant,
Une place parmi ces cons.
Qui n’en a pas parmi eux,
Qu il aille sous d’autres cieux
Bosser pour survivre un peu
Ou rester tel qu il est, hideux !
(( RIFKI Mohamed – aout 2005 ))