Lors d’un récent post sur le forum que j avais intitulé « Je confirme, les Jdidis sont des autruches », j ai eu droit a des réponses parfois équivoques. Car ce qui n’était au départ, dans mon esprit du moins, qu une une simple métaphore teintée de dérision, adressée a une intervention qui se demandait si les Jdidis faisaient l’autruche, était devenue un sujet très sérieuxLes uns ont vite compris le trait d’humour que comprenait mon message et le sens que je lui donnais… a savoir que ce volatile n’avait rien d’idiot et la réputation d’enfonceur de tête que l’on lui colle n’est que pure fantaisie et grossière usurpation…
D autres âmes sensibles ont lu le titre au premier degré faisant fi des règles « littéraires » qui voudraient qu un texte puissent être lu a double sens…
On sait que lorsqu on se sent obligé d’expliquer son texte c’est que celui-ci a loupé son objectif principalMais bon, je ne vais pas en faire une maladie. Par contre, ce quiproquos m a valu quelques réponses et c’est déja en soi un encouragement !
Pour les distraits, je me permets de répéter que les Jdidis n’ont pas a craindre d’être comparés a des autruches, ces dernières sont très sympathiques et loin d’êtres stupides. Et si elles adorent le sable, les Jdidis aussi l’aiment. Elles ont des plumes mais ne volent pas. Je n’ai jamais vu un Jdidi qui a réussi a voler sauf dans un avion. Mettez l’autruche dans un Airbus et elle volera aussi ! l’autruche déteste la solitude. Les Jdidis ne se déplacent que par deux au moins. Les solitaires que vous voyez circuler en ville vont dans la majorité des cas rejoindre d’autres congénères…
La générosité des Jdidis est légendaire au sens propre comme au figuré, celle des autruches aussi. Et ce n’est pas un hasard si l’autruche est un nom qui ne se décline qu au féminin. Remarquez, El Jadida aussi. Contrairement a Rabat, Fez, Marrakech, Azemmour, Tanger, Agadir et j en passe ! Je ne vous apprendrais pas que la féminité est synonyme de générosité, de beauté, de sensibilité, de sensualité , de maternité, etc.
Maintenant si certains voudraient voir chez les Jdidis (et iennes aussi) une propension a enfoncer la tête dans les épaules, a défaut de sable bien qu il n’en manque pas!, face aux difficultés, je leur répondrais que c’est un réflexe inné que tout un chacun adopte. Mais qu avec l’entraînement et la persévérance réussit a inverser. Ce geste permet d’amortir le choc. Mais les habitudes et les réflexes changent. Soyons optimistes. Le monde ne s’est pas fait en un jour.
Mais comme le lama au Pérou, le Panda ou le dragon en Chine, je verrais très bien, après toutes ces similitudes, l’autruche mascotte d’El Jadida.
Mogadorazur