Elle a, depuis la nuit des temps, été considérée comme un objet futile par la société, car l’on pensait qu elle était porteuse de maléfice et d’hérésie. La femme, celle qui a toujours été mal vue, s’est sacrifiée pour sa foie, ses enfants et son droit; cette créature humaine qui a aussi été source d’inspiration pour les peintres ou encore pour les philosophes …
Avec le temps, la femme a su s’affirmer et cela après de nombreuses révolutions féminines qui ont toutes abouti a un résultat, celui de la place dans la quelle elle trône aujourd hui!
Que ce soit dans l’occident ou dans l’orient, qu elle soit brune au teint basané, ou blonde aux yeux bleus, la femme a toujours eu une place importante dans la société, elle est aussi bonne épouse que bonne mère au foyer. Et au cours de ces dernières années, on a remarqué la présence de la femme sur la scène politique, économique et dans d’autres domaines, ce qui lui permet d’approcher petit a petit la réalisation de son plus grand rêve, qui est l’égalité avec son adorable ennemi : l’homme. La plus grande preuve de sa réussite est son accès aux plus hauts postes de l’état, on cite a titre d’exemple dans notre pays yassmina Baddou ministre de la santé, Touria Jabrane en tête du ministère de la culture et d’autres femmes qui militent pour les droits de la femme comme Aicha Chenna fondatrice de l’association Solidarité féminine dont le dessein est d’aider les mères seules, démunies et sensibiliser les femmes marocaines a leurs droits, ce qui fait de cette femme le symbole du travail social par excellence.
En dépit de cette ascension de la gent féminine, la femme marocaine souffre encore de la violence verbale dans la rue; ce qui l’oblige a rester chez elle ou a sortir en compagnie de sa famille, parfois même la compagnie d’un tout petit enfant peut être un bouclier contre les harcèlements mentaux, c’est le cas de Meryem, femme de foyer :” Je ne peux sortir toute seule de peur d’être dérangée, c’est pour cela que je prends ma petite fille car elle me protège, enfin presque, puisque quelques uns ne peuvent s’empêcher de nous crier : Allah Ysslah.. !” Mais où est donc la liberté de la femme?
Il faut qu on se mette tous d’accord sur le fait que tant que la femme est considérée comme proie sexuelle dans la rue, elle n’aura jamais sa liberté complète. Aujourd hui, être femme est déja suffisant pour être draguée sans considération d’âge ou d’autres critères, ainsi qu elle soit habillée d’une djellaba, d’un jean, voilée, célibataire ou mariée, la femme reste toujours la cible idéale des malappris et des frustrés. Par conséquent, le beau sexe commence a en avoir assez de vivre cette situation embarrassante au quotidien comme l’affirme Rajae, étudiante a la faculté ” Dès que vous mettez les pieds dehors, il faut boucher les oreilles. Il n’y a pas un lieu, du moins a Casablanca où je vis, où je ne suis pas contrainte d’entendre des insultes, d’être draguée …”
Et pour affronter ce fléau social, le ministère du développement social, en partenariat avec d’autres ministères, se sont mobilisés afin de protéger la femme, et cela a travers des lois qui culpabilisent les dragueurs et veillent a ce qu elle obtienne ses droits ainsi que sa liberté, et pour garantir l’application correcte de ces lois, l’organisation de nombreuses compagnies de sensibilisation a été prévue spécialement aux jeunes qui représentent une cible prioritaire.