Pour toute âme fragile, mais consciente,
Entre l’attente tant et plus impatiente
Et l’envie rêvée d’une sacrée détente,
Paralysante est la peur latente.
Par tout temps, qu il pleuve ou qu il vente,
La peur renaît a la vie de façon troublante.
Ceux et celles qui ont le gosier en pente
Courent au supplice de l’horrible descente.
A peine sentie, mi-mature, mi-verte,
La psychose de la cote d’alerte
Ecoute le silence de l’objet inerte.
Et la pénombre emplit la rue déserte.
L’intempérie du moral est tellement forte
Avec l’âge, quand la solitude l’emporte.
Quelle bougie de la vie en quelque sorte
Ne s’éteint pas ainsi devant la porte ?
Moussa Ettalibi, Dr Sci.
Eljadida.com