Avant que le blanc de l’œil
Ne menace de dissoudre
Tous les souvenirs
Dans la prunelle
Tatouée de chagrin
Un fragment de vue
En croissant de lune
échappe au chantage
Et désire se prononcer
En témoin !
Des visages attachants
Me traversent
De plage en plage
Un premier
Souriant
Bâtit en douceur
Une interface
Entre les vents de mon esprit
Et les vagues de mon cœur
Un deuxième
Tel un oiseau
Qui a froid
Se fait tout petit
Sur la branche de mon œil
Et se balance
Sur le tronc de ma voix
Un autre
Tempête dans le front
Orage dans le regard
Me tient la main
Et se tient
Aux abords des chemins
Dans le silence immobile
Je me dis :
A-t-il manqué un départ
Ou raté un signe de main ?
Un dernier
Plus serein
Suit le mouvement
Naturel des heures
Pour que rien
Ne trébuche sur rien
Au sentir
De leur émotion
Forte et véritable
pleurer et a rire
Je me demande :
Sont-ils voués a vivre
Dans le hautement
Imprévisible ?
Eux qui ont
Peut-être
Déja une place
Dans l’harmonie
De l’univers !
Maria Zaki (Le 20.08.2012)
Maria Zaki
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