2.050 maîtres nageurs pour 170 stations balnéaires
Jet-skis, canots pneumatiques mis a leur disposition
La saison balnéaire a officiellement démarré au Maroc, depuis lundi 1er juin. La direction générale de la Protection civile a procédé au lancement de l’opération «surveillance des plages», a Sidi Bouzid dans la province d’El Jadida, vendredi dernier. Le dispositif est actuellement opérationnel pour surveiller 170 plages au Maroc avec un total de 2.050 maîtres nageurs saisonniers. Ces derniers ont été formés aux techniques de sauvetage par 220 nageurs professionnels de la Protection civile pendant un mois, explique Lamiaa Gharas, administrateur a la direction générale de l’institution a Rabat.
Les saisonniers, des jeunes déja expérimentés aux pratiques de la mer, sont recrutés, après un concours rigoureux, pour une durée de 3 mois. Une formation leur a été dispensée sur les techniques de communication et sur les opérations de sauvetage en milieu marin. Cette action est entreprise en concertation avec la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) et la Direction générale des collectivités locales (DGCL). l’objectif premier est évidemment de garantir la sécurité des estivants et des baigneurs sur les plages, est-il ajouté.
A l’occasion de l’ouverture, des démonstrations ont été effectuées par les maîtres nageurs professionnels. Le degré de préparation des maîtres nageurs saisonniers a également été testé en matière de sauvetage et de secours. Des interventions simulées ont été effectuées avec les équipements mis a la disposition des secouristes. Des jet-skis, des canots pneumatiques et d’autres matériels ont été mis a contribution. Pour sa part, la province d’El Jadida a connu l’installation de 150 maîtres nageurs pour 13 plages surveillées. l’affluence vers les stations balnéaires, notamment durant les week-ends, est de plus en plus grandissante avec l’arrivée des grosses chaleurs. Les citoyens ont pris pour habitude d’aller se rafraîchir au bord de la mer.
Mohamed Ramdani
L’Economiste
