Le monde se lamente, le climat va mal.
Les pays en colloque* cherchent un canal
Pour dépasser le raisonnement bancal
Et satisfaire, tout au moins, le mental.
La pollution et ses effets au quintal,
L’anéantissement du milieu idéal,
Semblent mener a un dédale carcéral,
Un mal banal devenant ensuite létal.
Au récital du froid hivernal, le bal
De la fringale nocturne est capital.
Sous l’effet du chaud au service estival,
Embarrassant est le déluge total.
Dans ces conditions, plus de réveil matinal,
Plus d’espoir d’un épanouissement floral,
Plus rien ne bouge, plus d’écrit, plus d’oral,
Le mal du courant principal est fatal.
*Conférence mondiale sur les changements climatiques a Copenhague, 7-18 décembre 2009
Moussa Ettalibi
Eljadida.com