J ai choisi, aujourd hui de vous parler du Difaa Hassani Jadidi. Je m abstiens d’évoquer son histoire, son passé, car je sais qu on m objectera qu il reste, jusqu a présent, un club sans titre au palmarès. Mais, a ceux que ce désavantage réjouit, je dis tout de suite : rassurez-vous ; la magnificence, le DHJ l’a toujours convoitée et « la gloire se donne seulement a ceux qui l’ont toujours rêvée.»
Je voudrais vous entretenir de ma stupéfaction de voir que ce club, leader actuel du championnat, ne s’accapare pas toutes les lumières ; personne de daigne diriger une lumière sur lui et apporter un peu de lumière sur son exploit (car c’en est un).
Il semble être victime d’une sorte de désintérêt (pour ne pas dire plus), qui n’est probablement pas volontaire mais qui reste néanmoins inexplicable, de la part de certains commentateurs. Cette attitude passive contribue a ternir l’image de cette équipe montante et a dévaloriser ses efforts.
Entendez, donc, ce billet comme une apologie modeste et modérée.
Comment une équipe classée première depuis le début de la saison, gardant sa place et son rythme après la 13ème journée du championnat(1), sans aucune défaite, avec la meilleure défense et le meilleur buteur, soit systématiquement négligée? Pourquoi ne consacre-t-on pas , au moins, un reportage, dans l’une des multiples émissions sportives, a cet exploit rare dans le championnat nationale?
Au cours des commentaires des différents matchs, il me semble qu on cherche toujours une occasion pour faire l’éloge des équipes X , Y et Z même si elles ne font pas partie du jeu et malgré le mauvais classement de certaines, sous prétexte que le championnat n’aurait pas de saveur sans elles .
Admettons cela, « Makayn bass », mais pourquoi omettre l’équipe de tête, l’équipe qui vient a l’esprit dès qu on évoque la technique, l’élégance et l’efficacité du jeu ? On cite, certes, parfois l’emblématique Réda Riyahi, Allah yhafdo, mais, souvent, pour rappeler son âge et insinuer lestement et injustement son statut d’unique élément valable du club, de « joueur qui fait l’équipe ».
Quand le difaa fait match nul, c’est qu “il a été tenu en échec par” et quand il gagne, c’est qu “il a pu”, qu “il a réussi a.. “, qu “il est parvenu a” comme s’il vient de réaliser l’impossible.
Les amateurs du beau football de tout le pays admirent le jeu du DHJ qui, sans prétention ni complexe, fait le spectacle et gagne. Alors, le veut-on sans éclat ? Est-ce une équipe qui gène ?
Chers commentateurs, ménagez le public jdidi, ce public exemplaire qui vous aime. c’est par amour qu il décortique vos propos. En contre partie, accordez a son équipe l’attention et la crédibilité qu elle mérite, et qui lui reviennent de droit.
N éclipsons pas un astre qui monte ; car, comme a dit le philosophe latin Sénèque, et entendu dans le sens de mon propos, « quand le soleil s’éclipse on en voit la grandeur ».
Bonsoir.
Article publié le 30/12/2009 dans le blog: http://lejardindesmots.blogspot.com
Mohammed MAROUAZI
Blog: Le Jardin Des Mots