Le DHJ en chute libre

Sans avoir été a un quelconque moment de son histoire, un foudre de guerre, le JSM a tout de même toujours réussi a poser problème au DHJ at-home. En 2009 déja, et alors que le Difaâ jouait le titre et le Massira la relégation, les Doukkalis ont été battus 2-1 au stade El Abdi, et distancés depuis, par le WAC et le Raja, dans le sprint final pour le titre.
Que le JSM se porte bien ou mal dans le championnat, cela ne semble rien changer a la donne. Il ne réussit jamais au Difaâ. Allez- savoir pourquoi !
Certains jdidis parlent déja d’un Massira porteur de poisse et de guigneune chèvre noire (pas celle de Mr Seguin, non )

Mais superstition a part, qu a t-on vu lors de ce match?

Que de passes et de contrôles ratés. Tirs a l’aveuglette. Jeu décousu.
Cantonnement du jeu et des joueurs au milieu du terrain. Manque d’imagination dans le jeu, désorganisation, lenteur du rythme bref, la monotonie régnait en maitre.

De tels matches nuisent a l’image de notre football ; sont indignes d’un championnat d’élite professionnel et qu a une ou deux exceptions près, c’est cette bissara qui est servi un peu partout dans nos stades.

Des stades de plus en plus délaissés par un public lassé et dégouté. Le match DHJ- JSM n’a connu qu une affluence de quelques centaines de spectateurs, dont plus de 80% d’adolescents. Pour le précédent DHJ-OCK, 300 spectateurs en tout et pour tout Une première dans les annales d’un championnat qualifié de professionnel. Un championnat fade et sans saveur et qui ne fait que consommer, sans rien produire, sans rien offrir en contre-partie.

Pour ce DHJ-JSM : 0-1, les joueurs d’El Massira ont empoché les trois points et ce fut tout. Ils en sont heureux et c’est tant mieux pour eux. Mais si le Massira a gagné, le football marocain par contre, a beaucoup perdu et c’est ça qui est navrant malheureux.

Et tant que nos responsables continueront a ne s’intéresser qu a la vitrine (équipe nationale), ce ne sera pas demain la veille.

La meilleure action de jeu de ce DHJ-JSM, se situa a la 11ème minute. Daoudi centra vers le point de pénalty où se trouvait un paquet de joueurs, Mansouri repris le ballon de la tête. El Kas resté coi sur sa ligne est largement battu, et alors que tout le public voyait le ballon dans les filets, ce dernier heurta le poteau gauche du gardien.

24ème minute Sghir est pris en sandwich entre Chagou et Keita dans la surface de réparation, l’arbitre siffle le penalty que T rafeh transforme.

33ème minute Vivien sert J laidi en profondeur, ce dernier est retenu par le maillot, l’arbitre de ligne mieux placé, signale le penalty Karnas tire et rate.

Le DHJ est dans la tourmente. Depuis la blessure de Kerrouchi, rien ne va plus au sein de ce club. Un seul joueur manque et tout l’édifice s’écroule. Il faut reconnaître que par ses fantastiques chevauchées sur le flan gauche, il parvenait a créer le surnombre, a libérer de l’espace et a métamorphoser le rendement de ses co-équipiers.

Cependant, nous ne pouvons que déplorer qu une équipe comme le DHJ qui tourne avec un budget de plus de 900 millions de centimes et qui vise l’une des trois premières places du podium, ne trouve rien d’autre pour justifier sa dégringolade que l’absence de ce seul joueur.

Abdellatif CHERRAF
Eljadida.com

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