L université a toujours été liée a l’idée d’ouverture et de communication. Paradoxalement, la notre semble souffrir d’un manque d’orientation et de concrétisation concernant une telle approche! c’est ce qui entrave le bon développement, et prive l’initiative des acteurs en les mettant hors d’usage. Ces acteurs, qui au contraire, pourraient balancer la donne. Car, lorsque les acteurs potentiels ont accès a l’information, par le biais d’une bonne communication, cela entraine:
– Une ouverture vers le monde extérieur, autant dans la recherche des solutions que dans la promotion des initiatives.
– Une volonté ferme de transparence dans la gestion des affaires, des relations avec les partenaires (dont les élus, les agents d’état, les chercheurs, et la société civile etc…)
L’occasion d’une telle introduction était le débat ouvert, durant quelques jours au sein de la province d’El Jadida, dans son intervention faite lors des assises de la 2ème semaine de l’environnement organisée par l’Association Des Doukkala du 9 au 14 juin 2008 a El Jadida, Mr M. Yazid Zelou a appelé les intervenants a la mise en application et la prise en considération d’un certain nombre de points/recommandations. Il s’agit en l’occurrence de:
a. l’intensification des rencontres d’information et de sensibilisation
b. l’ouverture et la communication
c. La rationalisation de la gestion des projets
d. Le suivi et la valorisation continue des projets
Après avoir rendu hommage aux organisateurs et participants aux dites journées, qui ont « réunis pour la première fois, selon Mr le gouverneur, un panel groupant l’ensemble des intervenants des différents secteurs, des élus, représentants de l’université, des ministères et agences nationales ainsi que des journalistes et la société civile, et ce pour échanger les points de vue et s’informer ».
A Mr le Gouverneur d’ajouter que « les interventions ont été essentielles et on révélé la carence dont fait l’objet le domaine du développement local en général, et la gestion du secteur de l’environnement en particulier. Ce secteur qui est qualifié du purement horizental, en raison de la diversité des intervenants et de la multiplicité de leur langages, leurs points de vue ainsi que leur vision du développement local et sectoriel. Et c’est pour cela que je me suis permis de vous exposer ce qui suit en guise de recommandations :
L’intensification des rencontres , afin de mieux informer et sensibiliser l’ensemble des intervenants, des démarches entreprises, des recherches entamées et réalisées par l’Université, et je suis, déclare Mr le Gouverneur, personnellement satisfait des interventions présentées ce jour comme l’ensemble des élus et le reste de l’auditoire; Et c’est ce qui positive le rôle de l’Université en tant qu espace d’élaboration, d’échange d’information et de sensibilisation. »
L’ouverture et la communication , Sur ce point, Mr Zelou s’interroge « Il est vraiment étonnant de constater que chaque intervenant est prisonnier dans son secteur d’activité et non ouvert sur son entourage. Ailleurs dans les pays développé, c’est tout a fait le contraire, l’ouverture sur/par Internet reste essentielle, et le portail de toute information, documentation est mis a la disposition de tout le monde (intervenants, élus, journalistes, chercheurs ainsi que la société civile). Hélas, en ce qui nous concerne, le constat encore une fois est décevant, ajouté a cela, la diversité des intervenants dont l’Université. l’ouverture, la communication sont presque inexistants puisque presque la totalité des recherches et études restent et sont restées recasées et classées dans des archives, causant a tort la paralysie et l’inefficacité des missions d’interventions de messieurs les députés qui visent la défense des intérêts de leurs concitoyens (budget de la recherche scientifique, construction d’université.. etc). l’ouverture, déclare Mr le Gouverneur, envers l’autre est donc nécessaire est vitale afin de s’enquérir des besoins et intentions de chacun des intervenants et dans différents secteurs, auteurs du développement durable. Une pareille action a été lancée a vrai dire après fin 2005, suite a l’avènement de lancement par SM le Roi Mohamed 6 de l’INDH, fruit, d’une large consultation entreprise entre l’ensemble des intervenants et l’élaboration d’un plan de travail relatif au projets a réaliser. »
La rationalisation de la gestion des projets , Il s’agit la, explique Mr Zelou, « de se confomer et d’appliquer un processus bâtit sur la rentabilité, l’optimisation et la concrétisation des études et recherches effectuées, et qui ne doivent pas être délaissées, oubliées ou archivées dans des casiers, mais, par contre, les prendre en considération avec le suivi qui s’impose. Car, l’important dans tout projet ou recommandation est qu il/elle soit soumis(e) a une étude de faisabilité impliquant son efficacité, rentabilité et durabilité. Une telle mission ne peut aboutir qu avec une bonne gestion, une bonne vision, dans le cadre d’une stratégie a but prédéfini, au timing préétabli et business plan bien ficelé. »
Le dernier point a conclu Mr le Gouverneur et qui s’avère d’une importance primordiale, concerne:
Le suivi et la valorisation continue , puisque « la réussite d’un projet ne se limite pas dans sa réalisation, précise Mr Zelou, mais, dans l’impact de son suivi dans le temps et l’espace, et dans l’application du procédé d’indicateur de suivi. Car, la logique de la réussite d’un projet incombe son intégration, sa compatibilité dans/avec son environnement. Il est évident donc, termine Mr le Gouverneur, que le projet conçu dans les années 80, n’a plus le même impact, ni la même efficacité, ni les mêmes critères de rendement, de qualité et de rentabilité par rapport a nos jours, et ce a cause des changements environnementaux qui peuvent être radicaux. c’est ce qui impose la revalorisation de l’ensemble des composantes dudit projet, un tel constat est valable pour tous les secteurs en général et ceux qui sont sensibles en particulier dont, le traitement des eaux, ce secteur en fait a fait l’objet dans les années 95, 96 d’un schéma directeur national, mais en vue des grands changements qu a connu notre pays (climatiques, démographique… etc) il est temps de le réactualiser, et ce sur des bases de données réelles répondant aux impératifs du développement durable dont nous sommes tous appelé a être les vrais acteurs ».
L’appel de Mr le Gouverneur est clair et bien défini, il est temps pour l’ensemble des acteurs de développement humain de s’armer d’un management en développement durable, et de s’ouvrir sur une pratique adéquate des NTIC. Car l’accès a l’information est un élément crucial pour le développement surtout au niveau du choix stratégique et technique pertinent, afin de répondre aux problèmes identifiés.
Nous constatons que l’information est un multiplicateur quand elle est bien diffusée, elle permet aux acteurs de s’inspirer pour leur propre situation. En ayant accès et utilisant les NTIC, ces acteurs remarqueront ses avantages dans :
– La recherche d’informations techniques, économiques et culturelles.
– l’identification des partenaires potentiels pour leurs actions.
– Les relations avec les partenaires sans limite géographique et a moindre co»t.
– la publication et la valorisation des expériences.
– Et enfin, la valorisation du développement et des initiatives locales.
M. Benazzouz
Eljadida.com