SouvenirsSouvenirs, quand tu nous tiens !!
Qui se souvient du Lycée IBN KHALDOUNE et de ces années fastes ou les jdidis, tous les jdidis étaient une seule et grande famille.
Construit en 1925, il s’appelait Collège MAZAGAN et a formé une myriade de personnalités dont les écrivains Driss CHRAIBI et Abdelkebir KHATIBI, le conseiller de Sa Majesté André AZOULAY, le General de Corps d’Armée HOUSNI BENSLIMANE, le General ABDELHAK KADIRI, le Président de l’Association Doukkalas ABDELKRIM BENCHERKI et tant d’autres, célèbres ou pas.
Aujourd hui, il n’est plus que l’ombre de lui même, il vient de fermer subitement ses portes au début de cette année scolaire 2010/2011.
Cette fermeture pour le moins inattendue est tombée telle une catastrophe sur le corps enseignant les élèves et leurs parents.
A l’origine de cette coupure surprise, les pluies diluviennes qui ont inondé les toits des différentes bâtisses du Lycée il y a quelques semaines, provoquant des fissures dans les bâtiments, endommageant toits et murs et rendant les classes impraticables.
Face a cette catastrophe qui touche l’une des institutions les plus anciennes et les plus réputées de la ville, l’Académie Régionale d’Education et de Formation DOUKKALA ABDA a décidé de transférer provisoirement les cours du lycée endommagé dans les locaux de l’Ecole KHADIJA OUM EL MOUMININE, située au Boulevard BIR ANZARANE, en attendant la remise en l’état des classes, pour écarter tout danger qui menace la santé des élèves et des enseignants.
Dans cette interminable attente, la chaussée aux abords de l’école KHADIJA OUM EL BANINE est devenue ces derniers jours bondée d’élèves de tous âges. Normal, car l’école se trouve dans une zone a forte densité de circulation des véhicules, a proximité du carrefour EL HARIA, le noyau du centre ville côté route de Marrakech.
Nous apprenons également que les élèves et les professeurs vivent un calvaire permanent, en rapport avec les matières scientifiques qui nécessitent des salles et laboratoires adaptés au cursus scolaire et aux programmes d’enseignement pratiques.
Les séances de travaux dirigés sont donc indispensables, capables de donner aux élèves un apprentissage efficient dans certaines matières scientifiques et expérimentales. Mais en l’absence de labos et de salles adaptées dans le nouvel espace scolaire, certains programmes des classes scientifiques ont été réduits au strict minimum, pénalisant davantage une situation qui devient par la force des éléments, de plus en plus chaotique.
Alors ! En attendant une reprise des cours au lycée IBN KHALDOUNE avec le minimum de sécurité requis, a quand une gestion saine de la destinée d’un secteur parmi les plus vitaux de la ville ??
Tarik BOUBIYA
AHDATE DOUKKALIA