Voici venir les beaux jours, en bouquets fleuris,
Dont la nature éclot.
La vie dans les halliers s’anime. De petits cris
s’entendent dans les clos.
c’est, l’invite aux sorties dans la douceur des jours
Et les senteurs des nuits,
Le souffle du zéphyr chantant avec amour
La nature épanouie,
Le beau vert dominant, qui partout se déroule
En vagues ondoyantes
Pareilles aux mouvements harmonieux de la houle
Dans une mer verdoyante.
c’est le chant des oiseaux que partout on entend
Comme un hymne a la joie,
Une belle harmonie aux accords envo»tants,
Qui nous laisse sans voix,
L’adieu aux gerçures, dont le froid est la cause,
Aux pluies et aux frimas,
A l’orage grondant, au ciel bas et morose,
A la neige en amas,
A l’aquilon qui roule des nuages menaçants
En pleurant dans les bois,
A la rigueur, au gel, aux pièges incessants
Que la froidure déploie.
c’est la vie qui reprend, dans la tiédeur du jour
Qu un lent souffle caresse,
Sous le bleu de l’azur invitant, sans détour,
A une douce paresse.
Ce sont les doux parfums, chatouillant les narines,
Que la nature exhale
Et les divers tapis qui, partout, se dessinent
Et sous nos yeux s’étalent.
c’est le murmure de l’eau, chantant la liberté,
Au creux de la vallée.
c’est le printemps, enfin, chassant avec fierté
l’hiver de son palais.
Alaayyadi
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