Jouant au coq n’ayant plus aucune plume,
Pour peu, le sang des couples actuels fume.
Coincés entre le marteau et l’enclume,
Leur bouche en furie se couvre d’écume.
Quand le mal de la parole s’exclame,
Le torchon br»le et la vie devient infâme.
La langue de vipère, pire qu une lame,
Rase a sec les murs, les poils et la squame.
La parole informe, honte énorme !
Son péché obscurcit l’âme et déforme.
Le son de son choc dépasse la norme.
Alors, quand deviendra-t-elle conforme ?
Incendiant tout, forêt, chaume et âme,
La parole hors de soi cultive la trame
Qui ne récolte que blâme sur blâme.
Attention aux paroles maudites, dame !
Moussa Ettalibi, Dr sci., Rabat le 16-05-2012
Moussa Ettalibi, Dr Sci.
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