Situé a 65 km au sud d’El Jadida, Sidi Bennour est une ville a vocation purement agricole, avec une population estimée a 52.000 habitants. Des agglomérations stochastiques, qu on ne trouverait nulle part, semblent défier le temps : comme le fameux souk rural dit «Atlat» qui se plante avec défi et orgueil, tel un monument antique, en plein milieu urbain.
Un souk juxtaposant ironiquement une ferraille.
Chaque mardi et samedi, les Doukkalis sont inlassablement confrontés a l’anarchie totale occasionnée sans répit par l’invasion massive d’une véritable artillerie : camions, tracteurs, chariots, charrettes et bestiaux.
Une redoutable armée de rustres, venus de partout et nulle part, causant sur leur passage désordre, pollution, gêne de la circulation et bien d’autres méfaits néfastes sur l’environnement, l’écosystème, la santé et l’hygiène des habitants.
Véritable décharge publique
En plus, «Atlat» devient, le long de la semaine, une véritable décharge publique, voire un milieu fertile pour la prolifération des maladies, microbes, insectes et bestioles.
Des étangs et des monticules faits de cumuls et d’amas, de pierres, déchets (solides et liquides), boues, eaux usées et de toutes sortes d’ordures domestiques, humaines et animales y sont, sans intermittence, formés ici et la. d’autant plus que des puanteurs et des odeurs fétides se dégagent des ordures et des cadavres éparpillés.
Une situation jugée alarmante et scandaleuse.
Sachant qu aucune action de propreté n’a jamais été menée ou faite dans le souk. Il faut voir pour croire ! «Atlat» est d’ores et déja devenu un milieu propice.
Ce souk pollué contribue a la dégradation de l’environnement et présente un réel danger pour la santé. Vraiment, il y a de quoi s’inquiéter.
Abdelkader Belcadi
LE MATIN