Le transport urbain en commun paralysé par une grève

Le transport urbain en commun a Azemmour et El Jadida est paralysé depuis lundi dernier, par un arrêt de travail des employés de la société Azama pour protester contre leurs conditions de travail.

Un gréviste affilié a la Confédération démocratique du travail a affirmé a la MAP que ce mouvement est observé pour revendiquer des bulletins de paie, une assurance-maladie et le respect du code de travail, etc.

Nous allons poursuivre l’arrêt de travail le temps qu il faut pour obtenir nos droits, a-t-il ajouté.

Le beurre et l’argent du beurre ?

De son côté, un responsable de la société Azama a indiqué que cette grève est injustifiée et illégale, car les grévistes n’ont pas avisé la direction de leur décision, tout en assurant que la direction de l’entreprise est disponible pour un dialogue sérieux pour trouver des solutions dans les limites du possible.

Une situation qui apporte de l’eau au moulin du gouvernement qui multiplie les sorties contre ce qu il qualifie de débrayages récurrents et injustifiés. Jeudi dernier, lors d’une conférence de presse, le ministre de la communication, avait encore brandi la menace des prélèvements sur salaire.

Le gouvernement est convaincu de l’impossibilité de continuer a exercer le droit de grève tout en bénéficiant de la rémunération pour les jours de débrayage. Mustapha Khalfi, Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement

En attendant de mettre un terme a ce bras de fer entre les employés et la direction de Azama, les milliers d’usagers du transport en commun a Azemmour et El Jadida devraient se contenter de quelques bus privés qui assurent un service public minimum.


Aufait

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