Les nouveaux (lles) héros (oïnes)

Je n’ai aucun complexe a avouer que j aime la musique. Et je n’ai aucune embrouille a vous divulguer, que je me gratifie et je savoure, de temps a autre, des instants de rêves et de fantaisie que me procurent les délices de quelques mélodies surgissant de mon lecteur CD.

Eh oui, je me laisse berner par les voix suaves, les notes ensorceleuses et les paroles succulentes.

Ce n’est pour moi pas une question de licite ou illicite. d’ailleurs, j adhère, moi l’ordinaire mortel, a Ludwig Van Beethoven disant que “La musique est une révélation plus haute que toute sagesse et toute philosophie”, et également a Friedrich Nietzsche lançant que : « Sans musique la vie serait une erreur, une torture, un exil ». Sachant pertinemment que c’est lui l’auteur de la célèbre citation : « Dieu est mort » que je balaye et son sens littéral et son sens philosophique.

Ce n’est point une prétention de se placer au niveau des intentions du BON DIEU et de spéculer sur les desseins du créateur, comme pouvaient sous-entendre ces proclamations. c’est juste un appel a la contemplation de notre univers, réservoir de magie et d’émerveillement.

Mais, ce que j entends par musique c’est : “C’est cette œuvre d’art consistant a arranger et a ordonner ou désordonner sons et silences au cours du temps pour nous faire plonger dans les rêves les plus lointains et les méditations les plus envo»tantes ». c’est cet art qui parle a notre imaginaire pour l’élever. c’est ce travail créatif offrant un plaisir aux sens.

Bref, c’est cette créativité qui enjolive le monde, l’embellit et lui donne de la sensation.

Depuis quelques années de la, cette musique se faisait de plus en plus rare, se transformant, au fil du progrès, en un banal produit de consommation. Ce n’est pas de la nostalgie (quoiqu on soit franchi, par instants, par le vent de son propre bon vieux temps), mais les œuvres musicales ont cédé, volontairement ou sous la pression de la modernité, la place aux compilations de rythmes élémentaires auxquels on a ajouté des clips-vidéo avec des femmes-modèles en maillot de bain et des beaux gosses torses nus. Une sorte d’aliénation et de dénaturation des repères ; Un esclavagisme des esprits et des cœurs.
Les chanteurs(es), ne sont plus considérés que comme un actif matériel, voué a être un otage des firmes de divertissement et de show-biz.

Avant-nous le droit d’espérer que la musique reprendra un jour son rang de gloire?… Avant de répondre, permettez-moi de vous interpeller par cette deuxième question : Quel rôle voulant nous assigner a la musique dans le holding de la culture ?

Jawira.a
Eljadida.com

Auteur/autrice