Coup d’envoi de la station balnéaire de Mazagan
Les travaux de la nouvelle station balnéaire Mazagan a El Jadida, vont être lancés en avril 2007 par le groupe Kerzner, a annoncé la Primature le 17 janvier a Rabat. Le début de son exploitation sont prévus pour l’été 2009. l’investissement initial est de près de 2,8 milliards de DH. Le projet de la station balnéaire de Mazagan vise la création d’une station dernière génération avec une capacité de plus de 7.500 lits.
Sauts de puce sur le réseau GSM
Les sauts de puce sur le réseau GSM de Maroc Telecom handicapent sérieusement les opérateurs économiques qui empruntent fréquemment le tronçon flambant neuf de Casa-El Jadida. De nombreuses sources parlent de «zones non desservies par le réseau GSM». Auquel cas l’attractivité économique et touristique de cette cité, considérée comme le deuxième pôle industriel du Royaume, risque de payer cher cette défaillance technique.
Les taxis Jdidis
Pourquoi les propriétaires et les chauffeurs de taxi jdidis ne pourraient-ils pas améliorer leurs relations avec leurs usagers, en portant, comme a Marrakech, le même uniforme de travail (Chemise bleu clair, Pantalon bleu nuit, Casquette, et arborant avec leur nom et le numéro de leur véhicule) et en affichant sur leur porte-bagages, comme a Rabat Salé une plaque lumineuse au numéro de la taxi, ce qui peut s’avérer fort utile la nuit venue ?
Et pourquoi pas des calèches…
Pourquoi aussi ne pas introduire en ville quelques calèches, comme a Marrakech, pour le plus grand bonheur des touristes.. et de ceux qui se trouvent a l’étroit dans les taxis !
La circulation automobile ne s’en trouverait peut-être pas trop perturbée, mais les amateurs de ce genre de locomotion en seraient ravis !
Après tout, EL jadida a connu une époque, il n’y a pas si longtemps de cela, ou les calèches faisaient la joie des grands et des petits !
Quel avenir pour le complexe culturel
On attend toujours l’inauguration officielle du complexe culturel d’ EL JADIDA ! Encore faudrait-il que les derniers travaux soient effectués pour le rendre a son usage ? Mais le seront-ils un jour ? La Culture. Bof ! diront certains, ça peut attendre… jusqu a quand ?
Les nouvelles Techniciennes de Surface
c’est bien une première a El jadida. Des femmes sont recrutées pour être « techniciennes de surface » . Nous ne pouvons que nous réjouir d’une telle initiative. Il n’y a pas de sots métiers, et la femme doukkalie a montré du courage en acceptant cet emploi, défiant l’image dégradante de la femme du temps jadis !
Les horloges qui attendent leurs “heures”
Sous nos yeux a El Jadida, deux très belles horloges ne servent plus a grand-chose, et encore moins a indiquer le temps qu il est. A ce propos, il faut évoquer les locaux même de la municipalité sur lesquels se dresse un minaret serti de quatre belles horloges dont la présence est purement décorative. Lorsqu il leur arrive de bouger, chacune d’elles indique une heure différente a celle de sa voisine. a tel point qu on se croit a une exposition d’horloges antiques.
Quand nos honorables édiles songe-ils a mettre leurs pendules a l’heure ?
Hygiène impérative
Les marchands de poules de la ville d’ EL JADIDA, se conduisent sans se soucier du minimum d’hygiène. Ils suffit simplement de se présenter devant n’importe quel marchand pour se rendre compte que dans leurs boutiques on mêle l’élevage, l’abattage et le déplumage sans prendre aucune mesure d’hygiène : Les plumes, les abats, les déjections, dégagent une odeur nauséabonde, sans parler des corbeilles qui jonchent toute la rue ou le boulevard. Quant aux marchands, ils ont une allure vestimentaire repoussante qui ne cadre absolument pas avec la responsabilité qu ils ont. De ce fait, n’est-il pas judicieux de la part des responsables municipaux d’exiger a ces marchands le port d’un tablier propre et l’utilisation des détergents efficaces pour assurer la propreté de leurs boutiques. Il y a toujours un manque a gagner d’hygiène dans ce secteur de l’alimentation.
Les doukkalas manquent d’eau
Les fellahs doukkalis riment avec l’agriculture depuis des siècles véhiculant l’image d’une région riche, parfois opulentes .Les réalités sont plus difficiles aujourd hui et les doukkali doivent faire face a deux problèmes majeurs :
Le premier est la surpopulation. Les sols de formation subtropicale, profonds et riches en argile, ont contribué a attirer et fixer les populations au point que cette région souffre depuis longtemps d’une surpopulation critique. Le morcellement des terres est tel que des agriculteurs exploitent des parcelles de 100 m, en dépit d’une réglementation qui interdit les exploitations de moins de 5 ha.
Impossible dans ces conditions de faire passer un quelconque vent de modernisation des pratiques agricoles archaïques.
Le second est l’eau. Un double problème. Sur la longue et fine frange côtière qui s’étend de Casablanca a Oualidia, le maraîchage d’exportation a connu ses heures de gloire. Cette région fut longtemps un haut lieu de la culture de tomate, notamment sous abri. Mais la surexploitation de la nappe phréatique a provoqué un appel d’eau de mer souterrain. La nappe est aujourd hui trop salée, un phénomène irréversible a l’échelle humaine. Les maraîchers ont démonté leurs serres pour aller dans le Souss.
A l’intérieur des terres, on pensait être a l’abri de ce problème de salinité. Dominée par deux barrages, dont le grand barrage Al massira qui fut longtemps le plus grand du pays, la grande plaine des doukkala s’était lancée dans les années soixante dans de nouvelles cultures : betterave sucrière, coton, mais, soja, arboriculture.
Depuis quelques années, la sécheresse est venue contrarier la vie des agriculteurs. Le barrage Al Massira n’arrive plus a se remplir. il est, en aval, beaucoup plus sollicité depuis que le haut service est venu s’ajouter au bas service des doukkala, la superficie irriguée est montée a 100 000 hectares. Les coupures se sont multipliées et pour la première fois depuis la création de cette zone irriguée, l’Office régional de mise en valeur agricole a autorisé le forage de puits pour que les agriculteurs puissent continuer a maintenir leurs cultures. Car l’eau du barrage est désormais comptée, avec une priorité: la betterave a sucre, Culture née d’une volonté politique. l’organisation du périmètre irrigué leur était dédiée, puisque les assolements étaient imposés aux agriculteurs. Si ces derniers ont théoriquement libre choix de leurs cultures, l’ORMVA qui décide des tours d’eau garde la betterave comme priorité…
La qualité de service
Sous l’effet de la mondialisation qui a généré la concurrence entre les opérateurs économiques, le critère de la qualité dans le bien et services est devenu incontournable. Malheureusement dans les pays du sud ou il n’existe presque pas de culture d’entreprise, ce mot d’ordre est loin d’être pris en compte. Cette situation risque d’entraver le développement du secteur industriel et de marginaliser les secteurs qui dispensent des services multiples.
Pour faire face a cette situation, tous les pays dont les économies sont très fragiles, sont interpellés a instaurer une culture d’entreprise et d’environnement ou les désirs du client sont pris en considération. l’entreprise de nos jours est crée non seulement pour gérer les bénéfices a ses bailleurs de fond, mais aussi elle doit être a l’écoute perpétuelle des consommateurs. l’émergence de ce paramètre dans le domaine de la production et des services a suscité l’élaboration des nomes ISO 9 000. Celles-ci ont été élaborées pour préciser et pousser la recherche de l’amélioration de n’importe quelle production et service. c’est un pas grandiose dans le domaine industriel et social. Donc les industriels marocains sont obligés d’introduire la culture qui sous tende les normes ISO. Même les services publics ne sont pas épargnés d’introduire la culture d’entreprise de ses normes car il y va l’avenir de ces services. La rigidité mentale conséquence souvent de l’habitude, freine le développement, l’amélioration et la rénovation dans n’importe quel domaine.
En claire, nous sommes sollicités d’envisager l’avenir non pas avec un regard du passé, mais un esprit ouvert, critique et créatif.
Synth: Aboulkacem Aboufariss / L’economiste