Mes premiers souvenirs d’enfances, m emmènent loin la-bas vers les plages d’eljadida.
Ah la belle époque, j étais jeune, une adolescente a peine sortie de l’enfance. Chaque année mon père avait pris l’habitude, de nous emmener dans sa dauphine, sa fiat600 ou sa simca1000, cela dépendait des années, chez mon grand père que dieu ait son âme.
Il tenait un beau café, tout le monde l’aimait, mais revenons aux plages, je vous parlerai de mon grand père et son café un autre jour.
Nous étions toujours content de venir rendre visite a mes tentes et mes oncles, d’ailleur je ne saurais dire lequel était le plus content nous ou eux .nous restions deux ou trois jours a la maison, juste le temps de nous reposer du voyage, nous venions d’Oujda .puis nous partions a Moulay abdallâh, une semaine avant le moussem.
Nous avions une grande tente et nous rajoutions une cuisine avec des draps. Le camping était sauvage mais tous se déroulaient dans la sécurité et le respect.
Je n’oublierais jamais les douleurs de ma première baignade.
Nous nous étions installés tard dans l’après midi, alors mon père nous demanda d’attendre le lendemain matin pour nous baigner.
Après le petit déjeuner nous descendîmes ma tente, ma sœur et moi pour nous baigner .il y avait des roches et entres elles des bassins comme des piscines je sautais la première dans l’une d’elle et aussitôt je poussais un cris que tous le camping, j en suis sur entendis.
Ah malheur j avais les pieds en feu, car j ai marché sur des oursins.
c’est alors que je compris la raison pour laquelle ma tente comme tous ceux que j avais vus ce matin la, avaient mis des sandales en plastique.
J ai eu de la peine a me mettre debout, j avais mal et j avais honte, tout le monde me regardait.
On me transporta dans la tente paternelle où mon père s’offrit a cœur de joie de m enlever les épines des pieds.
Je suis restée toute la journée les pieds en compote, regardant les autres nager, jouer au ballon et circuler. Moi je me suis réfugié, dans une bande dessiné de spirou que mon oncle m emprunta.