Tout au début de cette conférence, Azzeddine Karra, directeur du ministère de la Culture dans la région de Doukkala-Abda, a donné un aperçu historique sur la présence portugaise dans la ville, en assurant que les études bibliographiques, basées sur des textes historiques de l’époque, et les travaux sur le terrain confirment l’existence d’un riche héritage lusse dans la Médina d’Azemmour.
De son côté, André Teixiera, professeur a l’Université nouvelle de Lisbonne, a expliqué que dès le couronnement d’Emmanuel 1er, le Portugal a commencé ses tentatives pour conquérir les zones côtières du Maroc, au niveau commercial dans un premier temps et puis au niveau militaire.
La ville d’Azemmour est devenue, ainsi, un grand centre portuaire et militaire atlantique, dont les murailles ont été retracées par l’équipe dirigée par Teixeira, qui a découvert que certaines parties de ladite muraille ont été construites sur la base des tours islamiques précédentes a l’arrivée des portugais qui les ont adaptés a leurs nécessités militaires, a indiqué l’archéologue portugais, en ajoutant que le Bastion de Rayon, site a Azemmour, est le seul témoignage, encore existant, de l’architecture militaire lusse de l’époque dans le monde.
Grâce a cette étude, il a été découvert que la ville d’Azemmour en XVIIIe siècle, et contrairement a ce qui a été jusqu a présent divulgué pas les historiens, connaissait une intense activité économique et sociale, malgré la réduction de ses alentours par les portugais pour des raisons militaires.
Cette conférence a été organisée a l’initiative de l’ambassade du Portugal a Rabat et l’Institut Camoes-Centre Culturel Portugais dans le cadre de son cycle d’activités.
MAP
