MAT-DHJ : 0-0: Le MAT contraint au match nul devant le Difaâ

Le MAT a bien fait de refuser le report de la rencontre sollicité par le DHJ. Ce dernier ne cherche pas un autre jour de repos supplémentaire, seulement il cherche la prolongation du chômage du MAT pour d’autres jours. Le fait de ne pas jouer des rencontres officielles par le MAT durant deux semaines a joué son rôle dans le changement de l’équipe tétouanaise par la diminution de la performance des joueurs. Tandis que celle d’El Jadida, elle s’est présentée en bonne forme sur tous les plans : physique, tactique et technique.

Le DHJ a annoncé son intention de gagner le match, puisque dès les premières minutes, il mena des attaques en créant des occasions qu il n’a pas pu concrétiser a cause d’une épidémie footballistique qui atteint toutes les équipes marocaines notamment l’attaque stérile ! Car le but de l’initiative de l’attaque est d’inscrire, ainsi devancer du résultat et au-dela gérer la rencontre selon la manière jdidie, telle a été l’hypothèse de la rencontre.

L’entraineur Ben Chikha a suggéré au public une diversité dans la tactique durant cette rencontre : Il a joué avec 4 défenseurs, dont leurs manœuvres n’ont mené que peu les attaques au niveau des ailes au risque d’infiltration des Tétouanais au niveau des ailes. Mais ils avancent ensemble au milieu pour minimiser les espaces de jeu, ainsi ils empêchaient le MAT d’exercer son jeu entre les lignes et avec un simple tact.

Le DHJ exerce le pressing collectif dans la récupération du ballon, comme il essaye d’attaquer avec un nombre important de joueurs de plus quand il prend l’initiative surtout pendant les derniers temps du match. l’entraineur a appliqué le contrôle individuel chose qui a été disparue dans les matches ces dernières années. Ainsi Zaïd Karouch est surveillé par Nekkach, El Mimouni par Kadoum et Naïm par Chagou.

Le MAT a dominé a la première mi-temps, surtout au moment où Jehouh a trouvé son rythme et l’équipe a créé des occasions que Karouch n’a pas exploitées. Les joueurs tétouanais se sont comportés avec un sang froid et une maturité exemplaire.

HAMMOU SRIRI
L’Opinion

Auteur/autrice