Les travaux de la station balnéaire sont entrés dans la phase de finition. Les 2.500 salariés de la quarantaine d’entreprises qui travaillent sur le chantier sont sous pression. «L agenda est respecté et l’ouverture est maintenue au mois d’octobre», indique Solmon Kerzner, PDG du groupe du même nom.
Ainsi, dans la première tranche du complexe qui sera ouverte a l’automne prochain, figurent un hôtel 5 étoiles de 500 chambres sous la marque Kerzner, un centre des conférences d’une capacité de 1.000 personnes, un spa, un night-club, 11 restaurants et un golf de 18 trous.
Ce dernier a été dessiné par Gary Player, une référence mondiale dans le domaine. Au menu également, un casino de 50 tables de jeux et 450 machines a sous. Le tout sur une superficie de 3.000 m2.
La discothèque a une capacité de 1.000 personnes et a été conçue par Raymond Visan (créateur de Boudha Bar), a l’identique du night-club Atlantis Palm, a Dubaï. Elle rassemblera un spa, un night-club, 11 restaurants sont édifiés et un green de 18 trous. Ce golf a été dessiné par Gary Player, une des références mondiales dans le domaine.
A noter que l’ensemble de la station Mazagan s’étale sur 247 ha et représente un investissement de 3,1 milliards de DH. Côté fréquentation, les promoteurs ciblent une clientèle 50% marocaine et 50% étrangère, principalement française. «Le groupe a des bureaux a Londres, Paris et Francfort pour la promotion de la destination Mazagan», affirme Marie-Béatrice Lallemand, présidente de Mazagan Resort.
S agissant du pôle immobilier, quelque 42 villas de la première tranche ont été vendues sur plan, soit a peu près les deux tiers. «Les constructions ont démarré cette semaine et, dans trois mois, 2 villas témoins seront prêtes», ajoute Lallemand. Quant aux prix, ils varient entre 9 et 15 millions de DH. Les premiers acheteurs sont en majorité marocains.
Et l’effet crise? Pour Mustapha Bakkoury, PDG de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), actionnaire du projet, «le seul effet jusque-la est qu elle nous permet de tenir les budgets». Kerzner, lui, est plus explicite: «Il est difficile de prédire combien va durer cette crise. Les taux d’occupation ne seront pas importants cette année, mais on s’attend a une reprise a partir de 2010», indique-t-il.
Par ailleurs, depuis quelques semaines, l’entreprise a accéléré le processus de recrutement. Les lauréats des écoles du tourisme sont particulièrement sollicités.
L’Anapec’est mise a contribution grâce a son réseau et sa base de données. Il faudra au moins 1.100 personnes dès le démarrage. Mais pour mai 2010, date de la première haute saison, il faudra prévoir entre 1.400 et 1.600 employés.
Tarik HARI
L’Economiste
